Pagode Kwan Tee: les tout premiers pas vers le statut de patrimoine mondial

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10312","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-17451","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Pagode Kwan Tee"}}]] Moment de recueillement à la pagode Kwan Tee en ce jour de l’An.

</div> [row custom_class=""][/row] Lundi, jour de la fête du Printemps, nombreux étaient nos compatriotes sino-mauriciens, mais aussi d’autres communautés à se rendre à la pagode Kwan Tee pour commencer la journée, avec un hommage au dieu Guan Di, aux autres divinités et aux ancêtres. Plusieurs personnalités étaient de la partie, nommément la vice-Présidente Monique Ohsan-Bellepeau, les ministres Dan Baboo et Alain Wong, les députés Salim Abbas Mamode, Roubina Jadoo-Jaunbocus et Veda Baloomooody. François Lan Hing Lueng, président de la société Cohan Tai Biou, insiste sur l’importance de perpétuer les traditions. Toutefois, nombreux sont les Sino-Mauriciens à déplorer la perte des valeurs et l’érosion des traditions, surtout chez les jeunes. « Je crois qu’on n’a pas le choix. Les jeunes vivent avec l’évolution », déplore Cathleen, membre de la société Cohan Tai Biou. Cette nouvelle année, sous le signe du Singe de feu, est l’occasion de se recueillir pour trouver la paix intérieure et demander l’aide et la protection divines pour une meilleure année. Ce fut le cas de Lourdes Luck-Koon, 83 ans. Une fois les prières terminées, elle a apprécié les traditionnelles danses du dragon et du lion. Asha Jagganadun, une habitante de Rose-Hill, a aussi fait le déplacement. Pour elle, c’est le mauricianisme qui prime. « Il n’y a qu’un seul Dieu. La couleur et la race importent peu », dit-elle. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10313","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-17452","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Pagode Kwan Tee"}}]]