Padayachy : «Des mesures de soutien pour les familles touchées par les inondations»

Le ministre des Finances, Renganaden Padayachy,  a répondu aux questions de la presse lors des célébrations des dix ans de Made in Moris, jeudi soir, dans ses locaux, aux Kocottes à St-Pierre. 

Quelles sont les prévisions quant à l’apport du secteur manufacturier au Produit Intérieur Brut (PIB) de Maurice en 2023 ? 
Je peux avancer que les prévisions sont bonnes. Nous prévoyons un taux de croissance de 7 % pour le pays cette année. Le secteur manufacturier aura une nouvelle fois un très gros apport sur la performance globale du pays. Plusieurs observateurs étaient pessimistes quant à cette performance. Maurice a été l’un des pays les plus touchés par la Covid-19. Nous nous sommes retrouvés avec un Produit Intérieur Brut (PIB) d’environ Rs 440 milliards en 2020. Maurice terminera 2023 avec un PIB avoisinant les Rs 650 milliards. Cela démontre la force et la résilience de Maurice qui a su se redresser en deux, voire 3 ans. Les bonnes politiques ont été adoptées pour accompagner les différents secteurs, les entreprises et les employés afin d’avoir une forte reprise pour sortir de la crise. Il était important de maintenir la reprise. Plusieurs prévisions s’accordent à dire que le pays atteindra une croissance de des 7 % pour cette année. 2024 sera également un défi en matière de croissance. C’est la croissance qui crée la richesse et nous permet de venir de l’avant avec des politiques de redistribution pour améliorer les conditions de vie de tout un chacun.

Plusieurs régions ont été touchées ces derniers jours par les pluies torrentielles. Qu’est-ce qui est prévu pour soutenir les familles affectées par cette situation ?

Il y a déjà plusieurs aides prévues. Le Prime Minister’s Relief Fund est mandate à gèrer ces situations. Je me suis rendu dans certains endroits pour un constat. Nous avons visité les familles les plus touchées. Ce sont des problématiques liées au changement climatique. Il y a des mesures qui ont été prises concernant les drains et le réaménagement des territoires. Nous sommes à voir comment aider directement toutes les personnes qui ont été affectées, soit encore celles qui ont perdu des vies, etc. Il y a un travail qui a été enclenché et nous viendrons très bientôt avec certaines mesures de soutien.

Concernant la prochaine compensation salariale, les syndicalistes avancent un montant minimum de Rs 1 000. Que pensez-vous de cette somme et à quand la première réunion tripartite ? 
Je l’ai dit récemment au Parlement : les ressources humaines sont notre premier atout. Plusieurs entreprises ont des difficultés à recruter ou à retenir les talents. Nous travaillons sur une compensation salariale qui sera équitable tant pour les employés et qui reflétera notre situation économique. La compensation salariale prendra en considération les entreprises qui éprouvent des difficultés. Nous avons toujours avancé un chiffre qui permet à presque toutes les entreprises d’améliorer les conditions de vie de leurs employés.