« Nous souhaitons solliciter des experts du monde entier pour nous aider à améliorer notre économie tout en préservant notre architecture écologique et sociale », a déclaré le Grand argentier. Il s’est exprimé lors de l'ouverture d'une session du Comité Consultatif de la Banque de Maurice, qui s'est tenue le vendredi 22 à l'hôtel Jadis à Balaclava.
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Le ministre des Finances a rappelé qu'en juin 2022, Statistics Mauritius avait initialement estimé le taux de croissance du Produit Intérieur Brut réel et de la Valeur Ajoutée Brute aux prix de base pour l'année 2022 à 7,2 % et 7,9 %, respectivement. « C'était déjà une performance louable. Ces deux taux de croissance ont été continuellement révisés à la hausse pour atteindre aujourd'hui 8,8 % et 9,8 % », a-t-il précisé. Par ailleurs, Renganaden Padayachy a souligné que le FMI a également revu à la hausse, de +36 %, la croissance du PIB de Maurice en 2022, pour la situer à 8,3 %. « Ces taux de croissance en augmentation s'expliquent par des performances initialement sous-estimées dans les secteurs de l'industrie manufacturière, du commerce, des services financiers, des arts et de la culture, des transports, de l'agriculture, ainsi qu'une excellente reprise du secteur touristique », a-t-il fait comprendre.
Croissance de 7,5 % en 2023
En ce qui concerne l'année 2023, le ministre des Finances a déclaré que la stratégie de Maurice prévoit une croissance économique de 7,3 %, soutenue par des investissements et des exportations records. « La BoM a également réévalué ses prévisions à la hausse le 15 septembre 2023, prévoyant une croissance du PIB comprise entre 6,5 % et 7,5 % en 2023 », a-t-il rappelé.
Marge de manoeuvre budgétaire
Selon lui, à moyen terme, l'objectif du gouvernement est d'assurer une croissance du PIB d'environ 5 %. « Cela permettra notamment de poursuivre la consolidation fiscale déjà en cours à Maurice, en accompagnant la baisse du ratio Dette publique/PIB, actuellement à 79,2 %, en deçà du seuil des 60 % », a-t-il expliqué. Le ministre des Finances estime que c'est un point essentiel dans la stratégie économique de Maurice, visant à dégager des marges de manœuvre budgétaires et à se préparer aux éventuelles crises à venir.
Harvesh Seegoolam, Gouverneur de la Banque de Maurice : « La roupie va continuer à s'apprécier »
En ce qui concerne le marché des changes, le gouverneur de la Banque centrale a affirmé que tout se passe bien. « Nous approchons de la fin de l'année, et bien sûr, il y a une forte demande pour des importations supplémentaires », a souligné Harvesh Seegolam. Par conséquent, il a précisé que la Banque interviendra sur le marché si nécessaire. « Il est important de noter que la roupie continue de s'apprécier, et cette tendance devrait se maintenir à l'avenir », a-t-il ajouté.
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