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Ornella Lionnet : s’épanouir à travers l’art

Ornella Lionnet

Ornella Lionnet, 28 ans, a eu son lot d’obstacles et de drames. Mais elle a su se relever et c’est ainsi que le label Créations d’ange a vu le jour. Portrait.

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Le public qui visite l’atelier de la créatrice, dans la région de Quatre-Cocos, dans l’est du pays, a un aperçu du talent d’Ornella Lionnet.

On peut aussi la découvrir à travers sa page Facebook. Elle a travaillé dans l’hôtellerie, où elle a été durant six ans tour à tour standardiste, Public Relations Officer et Wedding Coordinator.

Ornella Lionnet est heureuse de son choix de carrière, malgré les difficultés.

« Je veux que mon parcours serve d’exemple à ceux qui ont chuté à un moment. Les ingrédients pour s’en sortir sont la détermination, la passion et l’envie de réussir… »

« Après mon passage dans le milieu hôtelier, j’ai passé près de deux ans à chercher du boulot. Même découragée, je continuais à postuler. Puis, j’ai réalisé que je pouvais créer de véritables objets d’art. Avec le coup de main de ma sœur cadette, je me suis lancé dans cette voie. Et c’est ainsi que Creations d’ange a vu le jour », raconte cette jeune mère aux cheveux bouclés.

« Lorsque je travaillais à l’hôtel, je créais des objets sans vraiment le savoir. Je faisais des cartes de souhaits pour mes amis, ma fillette et des proches.
Lors des réceptions, je donnais un coup de main dans la conception de la décoration. Mais le déclic s’est produit quand je me suis retrouvée au chômage avec une fillette à nourrir. J’ai dû faire quelque chose pour sortir la tête de l’eau.

Une partie de ma maison a été reconvertie en atelier. Mes premières créations ont été des boîtes décoratives, des bonbonnières pour baptême, entre autres.

« Petite, je rêvais d’être styliste. Il a fallu que je me retrouve au chômage pour que je réalise ma vraie valeur. »

Au fil du temps, je me suis retrouvée à faire des bouquets, des décorations pour des fêtes et des mariages… Je travaille uniquement sur commande et j’arrive à gagner ma vie à travers mon art et mes créations », poursuit-elle.

Depuis la création de sa boîte, la mère célibataire prend tout ce qui s’offre à elle. C’est une personne qui aime bien être entourée. Elle aime sa famille, les personnes franches, les plages sablonneuses, le café au lait, les fleurs, les plats asiatiques, les pâtisseries, l’opacité et aussi tendre la main aux défavorisés. C’est la raison pour laquelle son médium de peinture est la gouache…

En revanche, elle n’aime pas la paresse, l’hypocrisie, la corruption et ceux qui se servent des autres.

« Petite, je rêvais d’être styliste. Il a fallu que je me retrouve au chômage pour que je réalise ma vraie valeur. Je suis fière de mon parcours, car j’ai tout appris en autodidacte. Je suis passée par une période sombre, mais je me suis relevée.

Depuis quelque temps, il m’arrive de bonnes choses et je suis heureuse. Je veux que mon parcours serve d’exemple à ceux qui ont chuté à un moment. Les ingrédients pour s’en sortir sont la détermination, la passion et l’envie de réussir… », laisse-t-elle entendre.

C’est la tête haute que la créatrice regarde l’avenir. Un de ses souhaits : créer sa propre boîte ou s’associer à d’autres personnes, en vue de concevoir des choses qui lui permettront de s’épanouir davantage. « Je veux que les prochaines années de ma vie soient passionnantes », fait-elle ressortir.

 

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