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Organisme parapublic : Landscope Mauritius se positionne comme aménageur d’espaces de vie

Selon Gérard Sanspeur, président de Landscope Mauritius, cette nouvelle entité née d’une fusion entre plusieurs firmes bénéficiera de l’appui de plusieurs organisations publiques réunionnaises.

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La direction de Landscope Mauritius a dévoilé, le vendredi 3 février, le logo de l’entité. La présentation a eu lieu à la Cyber Tower, à Ébène. Cela a aussi été l’occasion pour la firme de communiquer son positionnement en tant qu’aménageur d’espaces de vie, de travail et de loisirs. Cette entité est née de la fusion entre State Property Development Company Ltd, Business Parks of Mauritius Ltd, State Land Development Company, Belle-Mare Tourist Village Ltd, Le Val Development Ltd et Les Pailles Conference Centre Ltd.

Lors de la présentation, Gérard Sanspeur, président de Landscope Mauritius, a expliqué que l’organisme bénéficiera de l’appui de plusieurs organisations publiques réunionnaises qui l’aideront à identifier les lacunes en termes de compétences. Il a ajouté que ce n’est qu’ensuite que les structures de la nouvelle entité seront établies.

Gérard Sanspeur a précisé que Landscope Mauritius ne sera pas appelée à investir dans des infrastructures mais plutôt à élaborer les grandes lignes de développement dans de nouveaux espaces ou des infrastructures existantes. « C’est au secteur privé de prendre les risques et d’investir dans de nouveaux projets. Nous souhaitons, par exemple, une régénération urbaine durable de Port-Louis dans des espaces déjà occupés et de nouvelles localités. Nous inviterons le privé à saisir des opportunités. Le projet devra d’abord être avalisé par le ministère des Finances », a-t-il expliqué.

Landscope Mauritius élaborera, en sa qualité de Master Developer, une stratégie de développement favorisant la mixité des zones identifiées afin d’assurer un épanouissement harmonieux. « Si nous voulons réussir la mise en œuvre du Metro Express, nous devrons appliquer des mesures d’accompagnement. À titre d’exemple, nous devrons veiller à ce que la cybercité d’Ébène ne reste pas seulement un lieu dédié au travail. Il faudra inviter des promoteurs immobiliers et commerciaux afin d’encourager ceux qui y travaillent déjà à faire leurs achats et à habiter sur place pour éviter d’aggraver le problème d’embouteillage », a conclu Gérard Sanspeur.

  • LDMG

 

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