Le cas Sumputh a un volet politique important à deux niveaux. D’abord au sein du Muvman Liberater (ML) et ensuite, par rapport aux relations existant entre le ML et le Mouvement socialiste militant (MSM). Lundi, le Bureau politique (BP) du ML se réunira lors d’une séance spéciale. L’objet de cette rencontre : discuter en profondeur de la réponse qu’Anwar Husnoo a fournie au Parlement et qui a donné lieu à la démission de Vijaya Sumputh.
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« La réponse parlementaire d’Anwar Husnoo, dans le fond comme dans la forme, nous laisse dubitatifs. Nous avons l’impression qu’il n’a même pas tenté de faire un damage control. Au contraire, he has gone for the kill contre un membre du parti (NdlR : Vijaya Sumputh). Cela pourrait avoir un effet domino sur Anil Gayan et le parti », déplore un dirigeant du ML.
Un parlementaire du ML n’est pas de cet avis. Pour lui, « on ne peut pas taper sur Anwar Husnoo. Il a agit en toute honnêteté en rapportant les faits que lui ont communiqués de hauts fonctionnaires du ministère. Il ne peut pas être plus royaliste que le roi en escamotant certaines informations pour se retrouver après dans de beaux draps ». En somme, la réunion du BP du ML s’annonce électrique.
Au MSM, on laisse entendre qu’Anwar Husnoo a le soutien total du Premier ministre Pravind Jugnauth. On insiste que le cas Sumputh n’a pas provoqué un froid entre les deux partis. « Il n’y a aucune raison pour que cette affaire ait un impact sur les relations entre nos deux partis. Le Premier ministre et le ministre de la Santé ne sont pas d’accord avec cette allocation de Rs 100 000. Toute personne de bonne foi au sein du ML ne peut pas s’opposer à leur position », martèle un dirigeant du MSM.
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