Un gardien de prison affecté à l’Open Prison de Richelieu a consigné une « Precautionary Measure », contre un détenu de l’établissement. L’employé du milieu pénitentiaire accuse le détenu d’avoir fait des graffitis à caractères menaçants à son égard. Lesdits graffitis ont été inscrits sur les murs d’une salle occupée par le détenu en question.
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Le suspect n’a pas caché ses intentions pour régler ses comptes avec le gardien, « responsable » de sa mise en isolation. Dans ses explications à la police, le gardien affirme avoir eu maille avec le détenu, car ce dernier s’était substitué à un autre détenu pour récupérer de la méthadone. Les faits se sont produits il y a une dizaine de jours et la police de La Tour Koenig a été informée. Quant au détenu, il a été placé en isolation, en guise de réprimande.
C’est dans la journée du jeudi 6 décembre, alors que des détenus nécessitant le traitement à la méthadone s’apprêtait à récupérer leurs doses quotidiennes. Le détenu en question qui n’était pas sur la liste des détenus éligibles à la méthadone s’est fondu dans la masse de détenus éligibles à en bénéficier.
Alors qu’ils s’approchaient du personnel qui offrait le traitement, le détenu a fourni le nom d’un autre détenu. Un gardien de prison qui était présent a immédiatement donné l’alerte. Quelques temps après, les gardiens ont aperçu des graffitis composés de messages menaçants à l’égard du gardien qui a mis au grand jour le petit jeu du détenu.
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