Il a démissionné du MSM le vendredi 1er novembre, à la suite de la suspension de l’accès aux réseaux sociaux. À Nawaz Noorbux, dans l’émission « Soirée de campagne » hier, lundi 4 novembre, Olivier Thomas explique qu’il a agi en accord avec « ses principes et ses valeurs ».
Le membre démissionnaire du MSM dit attacher une importance capitale à la liberté d’expression et à des élections « free and fair ». « En 2019, j’étais un candidat indépendant aux élections législatives. Et les réseaux sociaux étaient le principal moyen par lequel je communiquais avec les gens », souligne-t-il.
Se décrivant comme un grand utilisateur des réseaux sociaux, Oliver Thomas confie avoir été « touché personnellement » par la « censure » des réseaux sociaux. « Kan inn koup sa, monn dir mwa ena bann lezot kandida indepandan, bann lezot dimounn ki pe anvi partaz bann mesaz lor reso sosio. Dayer, sertin dimounn gouvernman inn kontign partaz zot mesaz lor rezo sosio », poursuit-il.
Pour lui, il faut pouvoir trouver un équilibre entre la sécurité nationale et la liberté d’expression telle que garantie par l’article 12 de la Constitution. « Cela aurait été différent si nous n’étions pas en période de campagne électorale et s’il n’était pas impératif que nous ayons des ‘free and fair elections’ », fait-il ressortir.
Ce n’est cependant pas la seule raison ayant poussé Oliver Thomas à la démission. L’alliance entre le MSM et le PMSD a également un rôle à jouer dans cette démission.
« Mo pa trouv mo lavenir politik dan MSM », affirme-t-il.
La raison ? « Je suis issu de la population générale. Quand le PMSD a fait alliance avec le MSM, j’ai constaté qu’il était plus facile pour le MSM de sacrifier des personnes issues de la population générale. »
Au service du pays
Cependant, précise Oliver Thomas, « ‘mo pa pe apel a soutenir’ l’Alliance du Changement. Je suis la politique et je veux être au service de mon pays ».
À quelques jours des élections, comment voit-il le rapport des forces sur le terrain ? Selon Oliver Thomas, les gens semblent réagir positivement aux récentes annonces du gouvernement sortant. « ‘Zordi enn pansione ki pou al gagn doub pansion, li pe get so pos.’ Mais de l’autre côté, il y a l’usure du pouvoir, surtout avec deux mandats successifs », fait-il remarquer.
Ainsi, pour lui, le choix est « titanesque » : « Eski anvi sanzman ou get so pos ? Nou pou kone le 11 novam. Atann nou gete. »
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