La Cour suprême leur a coupé l’herbe sous les pieds. Les membres de l’Association Socio Culturelle Rastafari (ASCR) devront évacuer le terrain qu’ils occupent à Chamarel d’ici mai 2018 car l’association n’est pas le véritable propriétaire.
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Celle-ci faisait face à une demande d’éviction de la part de la compagnie Case Noyale Limitée qui avait saisi la Cour suprême, car des rastafaris réclamaient un droit de propriété sur un terrain qu’ils disaient appartenir à leurs ancêtres. Une occupation qui, selon l’association, remonte à plus de 450 ans, soit à 1567. Or, la Cour suprême a noté que selon les livres d’histoire, la France s’est emparée de l’île en 1715 et les premiers colons y sont arrivés en 1721. La Cour suprême a souligné que l’ASCR n’a pu étayer ses dires.
Case Noyale Limitée était représentée par l’avoué Jean-Jacques Robert, le Senior Counsel Patrice Doger de Spéville et l’avocate Angélique Desvaux de Marigny. L’association était défendue par l’avoué Manoj Appado et l’avocat Erickson Mooneeapillay.
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