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Observations de KPMG sur l’UoM: la lourdeur administrative et les heures supplémentaires plombent les finances

KPMG estime qu’il n’y a aucune raison d’augmenter les frais d’inscription aux dépens des étudiants.
Des représentants de la firme KPMG ont livré leurs premières observations sur les raisons qui ont poussé l’Université de Maurice (UoM) vers un déficit budgétaire de Rs 100 millions. Elle avait été mandatée par le ministère de l’Éducation, en milieu d’année, pour procéder à un audit de la situation financière de l’Université de Maurice (UoM). La firme KMPG a communiqué ses premières observations au conseil d’administration le 17 novembre. Les heures supplémentaires des employés sont l’une des raisons premières de l’état déficitaire des finances de l’université. « C’est du jamais vu, devaient indiquer les auditeurs aux membres du board. Si l’on compare l’enveloppe budgétaire allouée par les autres universités publiques locales et internationales aux heures supplémentaires, les dépenses de l’UoM sont nettement supérieures ».

Rs 50 000 d’Overtime

Le Défi Quotidien faisait état en août d’une somme de Rs 3 millions décaissées par la direction de l’UoM pour les seules heures supplémentaires du mois de juin. Un General Worker avait notamment touché Rs 50 000 en ‘overtime’. « Il n’y a rien d’anormal à cette situation », devait alors assurer le personnel non académique, alors qu’un cadre estimait que l’université gagnerait à se pencher sérieusement sur ce point, pour combler son déficit budgétaire. La lourdeur administrative qui règne dans la hiérarchie de l’UoM est également montrée du doigt par les auditeurs de KPMG. « Si l’université se montrait plus dynamique, cela encouragerait des prises de décisions rapides et lui éviterait de se retrouver dans une situation difficile ». Les auditeurs soulignent toutefois que la vocation première de l’UoM n’est pas de faire du profit, et qu’il était normal que l’institution connaisse des déficits budgétaires. La tendance dans les universités publiques locales et étrangères serait des déficits budgétaires de l’ordre de Rs 30 millions. Il n’y a donc aucune raison d’augmenter les frais d’inscription aux dépens des étudiants.
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