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Nuit perturbée chez les Moheeputh à Palma - Un proche : «Lakaz anbalao, koumadir siklonn»

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La nuit a été longue chez les Moheeputh à Palma, Quatre-Bornes. La cour et la maison où vit Doomila Devi Sweety Moheeputh étaient sens dessus dessous après la descente policière de la PHQ Special Striking Team. Les proches des Moheeputh dénoncent « une nuit de terreur ». 

Plusieurs panneaux de vitres, la porte principale, le téléviseur, les toilettes, le climatiseur, entre autres, ont été saccagés. Hier, samedi 20 août, les proches de Sweety Moheeputh ont conjugué leurs efforts pour remettre en état la maison et réparer ce qui pouvait l’être. 

« C’est très traumatisant, noun bizin kas vitr kinn reste ek sanz vitr, repar laport, tuyau desarz twalet kase, noun bizin repare. Enn sans ena de twalet pe kav servi enn twalet, lakaz-la anbalao, koumadir siklonn », raconte un proche parent des Moheeputh.

Me Neelkanth Dulloo : « Ena evidence de planting of drug »

Face à la presse samedi, l’avocat Neelkanth Dulloo, qui représente Akil Bissessur, a formulé de graves allégations à l’encontre des policiers chargés de la perquisition chez la compagne de son client, vendredi soir. Il accuse la police d’avoir introduit la drogue saisie au domicile de Sweety Moheeputh. « Pa la premier fwa ki noun gagn bann alegasion de ‘planting of drug’ dan lakaz dimounn. Mo pe dir li fran : ena evidence de planting. Nous n’allons pas restés les bras croisés », a déclaré l’homme de loi, qui envisage de déposer une plainte à l’Independent Police Complaints Commission.  

Le père d’Akil Bissessur : «Ce que j’ai vu m’a choqué et écœuré» 

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Le père d’Akil Bissessur entouré du panel d’avocats.

Douanier à la retraite, le père d’Akil Bissessur crie au complot. « Vers 22 heures vendredi, j’ai reçu un appel téléphonique de Sweety. Elle m’a dit que la police était en train de défoncer sa porte. Je me suis rapidement rendu sur place. Ce que j’ai vu m’a choqué et écœuré », déclare Naimduth Bissessur, qui décrit son fils comme un avocat honnête. Il déplore l’intervention musclée de la Special Striking Team chez Sweety Moheeputh. Selon lui, « drug has been planted at that place where they raided. Se enn zafer bien trist e grav ». 

L’inspecteur Coothen : « Il n’y a pas eu de brutalité policière »

Du côté des Casernes centrales, on est catégorique. Il n’y a pas eu de brutalité policière lors de la perquisition au domicile de Doomila Sweety Moheeputh et l’arrestation de cette dernière et de Me Akil Bissessur, vendredi soir. 

« Un suspect a fait des allégations. Il a été emmené à l’hôpital et a été ausculté. Le médecin n’a rien trouvé. Il n’y a rien, il n’y a pas lieu de dire qu’il y a eu brutalité policière », affirme l’inspecteur Shiva Coothen, du Police Press Office. 

Après sa visite à l’hôpital, Me Akil Bissessur est retourné au bureau du CCID pour les besoins de l’enquête avant d’être traduit devant le tribunal de Port-Louis.

 

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