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Nuit de terreur pour Bhimla Ramloll : «Sept individus ont essayé d’enfoncer ma porte», dit-elle

Bhimla Ramloll dit craindre pour sa sécurité et celle de sa famille.
  • Les suspects auraient prétendu être des policiers

La Criminal Investigation Division (CID) de Flic-en-Flac est à la recherche des sept individus qui auraient débarqué au domicile de Bhimla Ramloll, dimanche soir. Les enquêteurs soupçonnent qu’ils se seraient fait passer pour des policiers auprès de celle qui est poursuivie pour escroquerie à hauteur de Rs 753 M et pour blanchiment d’argent. La plaque minéralogique de la voiture utilisée par les suspects est une fausse. 

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L’ex-conseillère municipale et secrétaire de la Société Sunkai Co Ltd est sous le choc. La bande a voulu forcer sa porte d’entrée. « Sept individus, prétextant d’être des policiers, ont essayé d’enfoncer ma porte. Zot inn tap koudpwin koudpie lor la », nous dit-elle. Ce jeudi 30 juin, Bhimla Ramloll compte se rendre au poste de police de Flic-en-Flac afin de consigner une déposition plus détaillée pour aider les enquêteurs à remonter jusqu’aux suspects. 

C’est vers une heure dimanche que cet incident s’est produit. Les membres de la famille Ramloll étaient tous à la maison quand des bruits se sont fait entendre. « J’ai entendu frapper violemment à la porte. Cela m’a inquiété », lâche la quinquagénaire. Elle dit être allée voir ce qui se passait. Selon Bhimla Ramloll, elle s’est approchée de sa porte d’entrée. « À travers une vitre, j’ai vu sept individus sur le pas de la porte », poursuit-elle. Ils avaient le visage masqué. « Ils portaient tous un masque et des t-shirts avec l’inscription ‘Security’ dessus ». 

La maîtresse de lieux, qui avait laissé la porte fermée, leur a demandé ce qu’ils voulaient et la raison de leur présence en ces lieux. « Ils m’ont dit qu’ils étaient des policiers et ont voulu entrer dans la maison. Je leur ai demandé pourquoi. L’un d’eux m’a montré un insigne avec le logo Mauritius Police Force (MPF) », ajoute-t-elle. Néanmoins, elle dit avoir flairé quelque chose de louche. « Mo pann krwar zot. Pour en avoir le cœur net, j’ai immédiatement téléphoné à la police de Flic-en-Flac » dit-elle. Les policiers sont vite arrivés sur place. 

Arrivée de la police

« En voyant le véhicule de la police approcher, les individus se sont enfuis dans une voiture blanche de la marque Toyota », explique-t-elle. Elle a pu prélever le numéro de la plaque d’immatriculation qu’elle a remis aux policiers. Bhimla Ramloll a consigné une mesure de précaution ce soir-là, craignant pour sa sécurité et celle de ses proches. 

Après le départ des suspects, elle a visionné les images de surveillance. « C’est ainsi que j’ai vu qu’ils voulaient enfoncer ma porte », ajoute la quinquagénaire. Mercredi, Bhimla Ramloll a été informée par la police que la plaque d’immatriculation de la voiture était une fausse. Les images CCTV de la région seront visionnées afin de suivre le trajet emprunté par le véhicule suspect. 

Bhimla Ramloll, conseillère à la municipalité de Quatre-Bornes en 2007, avait été accusée, en 2007, dans une affaire de pot-de-vin. Les ennuis ne se sont fait qu’enchaîner pour elle. Poursuivie pour blanchiment d’argent devant la Financial Crimes Division (FCD), unité de la cour criminelle intermédiaire, elle sera fixée sur son sort le 13 juillet 2022. Il lui est notamment reproché d’avoir, entre septembre 2012 et mars 2013, escroqué une somme de Rs 753 857 800 à plusieurs investisseurs de la société Sunkai. Son époux est dans la même situation. 
 

 

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