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Nouvelle phase de Port-Louis Waterfront : bras de fer entre Landscope (Mauritius) Ltd, PADCO et un sous-traitant

Le projet est de rénover le Port-Louis Waterfront.

AWL Trading & Contracting Co Ltd (AWL) compte bien récupérer les Rs 4,8 millions qu’elle estime lui sont dues de la part de Landscope (Mauritius) et PADCO depuis décembre.

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Embauché par PADCO, qui avait obtenu le contrat de rénovation du Port-Louis Waterfront, AWL avait procédé à des travaux spécialisés. Deux contrats lui avaient été alloués, le premier d’une valeur de Rs 11,6 millions et le deuxième pour Rs 6,4 millions. Les montants ont été révisés par la suite d’un commun accord et plusieurs paiements ont été effectués, mais PADCO n’a pas procédé à l’ensemble des paiements. Et malgré plusieurs rappels, cette dernière ne s’est jamais exécutée.

AWL porte donc l’affaire en Cour et un ordre est émis le 22 avril dernier dans lequel le juge demande à Landscope (Mauritius) Ltd de retenir Rs 3,7 millions sur les paiements à PADCO au bénéfice d’AWL. Or, cette dernière soutient que cela n’a pas été fait. « En tant qu’entité gouvernementale, Landscope aurait dû nous protéger une fois la notice sortie », indique-t-on à la direction d’AWL. Elle reproche aussi à Landscope (Mauritius) Ltd, qui est propriétaire du Port-Louis Waterfront, de protéger PADCO. Le Bureau du Premier ministre en a été averti.

Interrogée, Naila Hanoomanjee, Chief Executive Officer de Landscope (Mauritius) Ltd, soutient que ce n’est pas de son ressort. « Nous allons présenter tous les documents en Cour. AWL est un sous-traitant de PADCO et c’est avec PADCO qu’il faut voir », déclare-t-elle.

Alain Hao Thyn Voon, « managing director » de PADCO soutient, pour sa part, qu’AWL ne lui a pas fourni toute la documentation. « Nous leur avons demandé le certificat de garantie. Ils ne nous l’ont pas encore donné. Puis, il a fallu procéder à des réparations par rapport aux travaux qu’ils ont fournis », dit-il avant d’ajouter que Landscope (Mauritius) Ltd lui doit encore une vingtaine de millions.

Chez AWL, l’on confirme ne pas avoir émis de certificat de garantie. « On attend d’être payés avant, car telle est la pratique. Le principe est que le paiement est fait avant et le certificat est envoyé par la suite. Nous, ce qu’on veut, c’est trouver un consensus. Malheureusement, PADCO n’est pas venu vers nous », déplore-t-on à la direction de l’entreprise qui précise que toutes les réparations nécessaires ont été faites et vérifiées par PADCO.

 

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