À Nouvelle-France: des armes et des munitions saisies dans une chasse

La police a effectué une descente fructueuse au Domaine Lolo, Nouvelle-France, mardi 14 juin. Deux armes à feu, une cinquantaine de munitions et des semences de gandia ont été saisies. Deux hommes ont été arrêtés. C’est en force que la police a débarqué à la chasse Lolo, Nouvelle-France, mardi 14 juin au matin. Une descente qui s’est avérée fructueuse, puisque deux armes et des munitions ont été saisies. À la suite d’informations, le Central Criminal Investigation Department (CCID), la Criminal Investigation Division (CID) de Curepipe, le Groupement d’intervention de la police mauricienne (GIPM) et la Dog Section Unit se sont rendus au Domaine Lolo. Ils ont procédé à une fouille minutieuse. Ils ont retrouvé deux armes à feu : un fusil à canon scié de calibre 16 mm et une arme fabriquée artisanalement. L’un des deux fusils, non déclaré, était dissimulé sous des feuilles. Une cinquantaine de munitions ont aussi été saisies. Le Forensic Science Laboratory analysera ces armes pour savoir si elles ont été utilisées récemment. L’Helicopter Squadron de la police a aussi été sollicité lors de cette opération. Le pilote a survolé le chassé, où la police a aussi trouvé des semences de gandia. Après cette descente, la police a interpellé huit employés de la chasse. Ils ont été conduits au quartier général du CCID dans l’après-midi afin d’être interrogés. Six d’entre eux ont été autorisés à rentrer chez eux dans la soirée. Les personnes interrogées ont refusé de divulguer le nom du propriétaire des armes à feu. Deux d’entre elles ont été placées en détention policière : un directeur de la compagnie qui gère le domaine et un vigile. Ils devront comparaître devant la justice ce mercredi. L’opération a été menée par l’ASP Ruhomah, le chef inspecteur Moorghen, l’inspecteur Goolab, sous la supervision de l’assistant commissaire de police Jangi. Les personnes arrêtées lors de cette opération policière seront interrogées sur leur emploi du temps le lundi 30 mai dernier, aux petites heures du matin. Ce jour-là, des coups de feu avaient été tirés en direction de l’hôtel St-Georges et sur un mur de l’ambassade de France. Des armes à feu de calibre 12 et 16 millimètres avaient été utilisées.