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Nouvelle année, nouvelles résolutions

À l’aube de la nouvelle année 2020, que nous avons accueillie en grande pompe, c’est le moment idéal pour de nombreuses personnes de remettre le compteur à zéro et faire une liste de choses qu’elles souhaitent accomplir durant les prochains 365 jours. Que ce soit sur le plan personnel, professionnel ou social, nouvelle année rime avec nouvelles résolutions.

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François de Grivel, Industrialiste : « Œuvrer pour le dialogue »

François de Grivel« J’espère que le nouveau gouvernement développera de façon plus intense les activités économiques, telles que dans le domaine de l’industrie et de la haute technologie. Je veillerai à ce qu’il y ait plus de dialogue entre le bureau du Premier ministre et tous les acteurs concernés. Je vais aussi œuvrer pour un dialogue plus constructif entre les syndicats et les employeurs, dans l’intérêt du développement socio-économique du pays. Par-dessus tout, je souhaite que ce soit une année sereine, où tout un chacun travaille en étroite collaboration. Sur le plan personnel, je vais inciter les forces vives à dialoguer et travailler sur le terrain pour éradiquer les fléaux qui nous rongent, comme la drogue. »


Rita Venkatasawmy, Ombudsperson for Children : « Plus de temps pour ma fille »

Rita Venkatasawmy« Je voudrais pouvoir passer plus de temps avec ma fille. Certes, elle est grande, mais je pense que je ne lui accorde pas assez de temps, prise par mes engagements professionnels. Je l’aime beaucoup, tout comme c’est le cas pour elle. Elle travaille également. Cette année, on s’est dit qu’on devait faire l’effort de passer plus de temps entre mère et fille. Côté travail, je veux améliorer la qualité du service et cela dépend du travail d’équipe. Ainsi, je miserai beaucoup sur la formation et le monitoring. J’ai aussi comme résolution d’être très présente sur le terrain en tant qu’Ombudsperson for Children. J’irai vers les enfants et j’écouterai ce qu’ils ont à me dire. Je mise sur un service de proximité. Je suis certaine que je peux le faire ».


Mélanie Vigier de Latour-Bérenger, psychosociologue : « La sensibilisation sur la violence »

Mélanie Vigier« 2019 a été une année où il a été très important de se centrer sur chaque étincelle de lumière et de positif de notre pays et du monde : la première présentation du Children Bill au Parlement, les liens humains partagés ; les mouvements de mobilisation montrant l’importance des valeurs communes, la force de l’indignation et de l’engagement ; la beauté de la nature qui nous entoure, etc. Et ce, pour tenter de faire face à toutes les formes de violence, psychologique, émotionnelle, sexuelle et physique, encore trop souvent subies par les enfants, les personnes LGBTQ et les femmes. Dans notre République, la violence est encore très banalisée et minimisée. Ses conséquences sont encore trop méconnues. Or, de multiples recherches en montrent les conséquences graves. Les paroles humiliantes peuvent détruire des neurones chez les enfants, selon Gueguen, 2015. Afifi et ses collègues font, en 2012, le lien entre les punitions corporelles reçues durant l’enfance et le développement, chez l’adulte, de troubles de l’humeur, de dépression, de troubles anxieux, de dépendance à l’alcool et aux drogues et de troubles de la personnalité. En 2020, il importe que le Children’s Bill soit présenté et voté avec des amendements fondamentaux par rapport au premier draft, tels que l’âge minimal de la responsabilité pénale à 16 ans, l’interdiction du mariage de tout être humain de moins de 18 ans, abrogeant la section 145 du code civil l’autorisant. Le travail de terrain de sensibilisation et la transmission d’informations sur la problématique de violence se poursuivra. Nous avons tous la responsabilité d’agir, nous informer, éviter le recours à la violence en trouvant des alternatives respectueuses de la dignité de tous les êtres humains ».


Rajen Bablee, directeur exécutif de Transparency Mauritius : « 2020 une année de défis »

Rajen Bablee« 2020 représente beaucoup de défis pour notre combat contre la corruption. Nous avons plusieurs projets prévus et nous comptons sur tous les Mauriciens, qu’ils ou elles soient du gouvernement, du secteur privé ou de la société civile. Je crois dans le dialogue permanent avec tous les acteurs. Nous voulons tisser un réseau solide et développer des partenariats forts, afin que le pays puisse en sortir gagnant. Parmi nos priorités figure celle d’encourager les acteurs politiques à accepter une loi pour réglementer le financement politique, ainsi que d’engager une conversation pour des lois sur la libre circulation de l’information et la protection des lanceurs d’alerte. Transparency Mauritius réitère son souhait que Maurice grimpe sur le classement mondial de l’indice de perception de la corruption et apportera son soutien à tous les acteurs concernés à cet effet, à commencer par le gouvernement. Sur le plan personnel, je compte trouver plus de temps pour me consacrer à l’écriture, la lecture et la natation. »


Noémie Barragan, directrice d’Horse Pro Ltd : « Une nouvelle écurie »

Noémie Barragan« Pour cette nouvelle année, je projette d’ouvrir une nouvelle écurie afin que les animaux soient au top de leur bien-être. De plus, les spectacles seront ma priorité. Mon souhait est de faire un maximum de bénéfices pour soigner plus d’animaux. Cependant, je vais prendre un peu de recul quant à ma présence au grand jour, afin de me consacrer uniquement aux animaux. Grâce au feng shui, je mise sur un bien-être global pour un fonctionnement plus efficace et une meilleure énergie. Je compte aussi sur la sonothérapie et la médecine alternative pour que mes artistes et animaux soient en meilleure forme. D’autre part, même si mon apparence compte peu, étant donné que je suis une personne simple et naturelle et que pour moi, c’est la beauté intérieure qui compte le plus, je souhaite néanmoins avoir plus de temps pour méditer et faire du yoga ».


Shameer Abdul Raman, mannequin et Man Super Achiever Award 2019 (Fashion and Entertainment) : « Trouver la perle rare »

Shameer Abdul Raman« Ma résolution est de trouver la perle rare afin de travailler avec elle pour que Maurice puisse briller et avoir enfin un titre international. Je suis prêt à travailler avec n’importe quelle organisation. Cela fait quelques années que j’ai commencé un travail, les résultats sont là, mais je veux aller encore plus loin. Sur le plan personnel, je fais face à beaucoup de personnes négatives, qui essayent de me démoraliser. Je vais tout faire pour qu’elles n’aient plus d’influence sur moi. Sinon, l’année dernière, j’ai fêté mes 30 ans de mannequinat. Pour mon 31e anniversaire cette année, je veux que ce soit un nouveau début. Je suis quelqu’un d’ambitieux et je vais travailler dur pour atteindre mes objectifs. En sus de cela, je veux inspirer les gens, qu’ils doivent prendre soin de leur corps et de leur apparence. J’ai 46 ans et je travaille pour mes 50 ans. Il n’est jamais trop tard pour commencer. Par ailleurs, mon cheval de bataille sera de faire prendre conscience aux mannequins qu’ils ne peuvent se laisser exploiter par certains du monde du mannequinat et du showbiz. Je suis révolté par ce que je vois et j’ai l’intention d’attirer l’attention des jeunes mannequins. »


Louis Rivalland, Group Chief Executive de Swan : « Revoir mes habitudes de consommation »

Louis Rivalland« Je n’ai pas vraiment de grandes résolutions. Toutefois, quelque chose que j’ai à cœur, c’est notre environnement. On doit prendre conscience que nos habitudes ont un impact sur notre environnement. Nous faisons face au changement climatique. C’est un fait et nous ne pouvons plus nous voiler la face. Face à cela, je compte revoir mes habitudes de consommation, entre autres, et opter pour le recyclage autant que possible. Je vais également influencer mes amis et collègues sur l’importance de protéger notre environnement. Je souhaite avoir un impact positif. Certes, nous sommes une petite île. N’empêche, c’est mieux de commencer tôt que de commencer tard. »


Zaheer Allam, urbaniste : « M’engager dans la recherche et l’écriture »

Zaheer Allam« L’année a été chargée, avec des développements fascinants dans divers domaines, menant à une compréhension plus profonde du fonctionnement de notre société. 2019 nous a également rappelé les urgences de l’action climatique pour le maintien d’un niveau de vie sain. L’année qui vient, cela sera encore plus prononcé et nous verrons des appels à une action interdisciplinaire et des appels à utiliser ces nouveaux développements pour lutter contre le changement climatique. Pour être mieux équipés à cet effet, nous devons développer la capacité de comprendre divers domaines, être mieux préparés à comprendre cette science complexe, tout en étant capables de concevoir des solutions interdisciplinaires qui sont à la fois efficaces et justes. Donc, pour moi, 2020 sera un moment pour plus d’apprentissage, au-delà du domaine des urbanismes, afin de mieux comprendre les implications du changement climatique et ce qu’il signifie pour diverses communautés. Ce faisant, j’ai hâte de m’engager dans plus de recherche et d’écriture, dans le but de contribuer à des discussions à l’échelle mondiale et d’acquérir plus de connaissances pour mieux façonner les politiques urbaines pour les pays émergents. Par ailleurs, je voudrais un meilleur équilibre par rapport à mon travail pour pouvoir profiter des moments simples et des choses que la vie a à nous offrir. »


Noemi Alphonse, sportive : « Me qualifier pour Tokyo »

Noemi Alphonse« Mes résolutions sont de mieux faire qu’en 2019. Je souhaite pouvoir me qualifier pour les Jeux paralympiques de Tokyo, cette année. J’envisage aussi de m’acheter une voiture, en sus de manger sainement. Je veux, par ailleurs, arrêter de râler pour un oui ou pour un non. Je veux sourire encore plus et pouvoir partager le bonheur avec les autres. »


Vassen Kauppaymuthoo, océanographe et ingénieur en environnement : « Il est temps de corriger les erreurs du passé, avant qu’il ne soit trop tard »

Vassen Kauppaymuthoo« 2020 est une année importante pour notre pays. Calvinia nous a permis de comprendre quels sont les impacts du changement climatique et ce n’est pas quelque chose qui va s’arrêter. Bien au contraire, les effets vont s’intensifier. Maurice connaîtra des cyclones et des inondations. Il est donc grand temps qu’il y ait une remise en question. Au cas échéant, le pays va souffrir tant sur le plan économique que social. Je vais, en conséquence, mettre l’accent sur la sensibilisation. Nombreux sont ceux qui ne réalisent pas ou ne comprennent pas ce qu’est le changement climatique. Des fois, on a tendance à croire qu’on est un petit pays. Or, on a un grand rôle à jouer dans cette lutte. Je vais travailler sur des projets, notamment des plans d’adaptation au changement climatique et le land drainage. Il est temps de corriger les erreurs du passé, avant qu’il ne soit trop tard. Cette année, une remise en question s’impose. Maurice a, depuis trop longtemps, été dans une bulle. On doit revoir notre position. J’envisage de sensibiliser les jeunes qui représentent l’avenir. Ils ont une idéologie et ont un rôle prépondérant à jouer, car ils ont l’esprit neuf. J’ai comme mission de les aider à trouver leur place dans notre société. Je vais aussi les aider à avoir une conscience environnementale. Il faut leur donner l’opportunité, pas que pour écrire des choses, mais pour être actifs sur le terrain. à Maurice, nous sommes plus une société asiatique où on donne le pouvoir aux personnes âgées. Il faut revoir cela et faire confiance aux jeunes pour protéger leur futur. »

 

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