Son nom avait été cité comme successeur de Dip au poste de commissaire de police. Mais mardi, l’Assistant Commissaire de Police (ACP) Mohunlall Madhow, qui occupait le poste de Chief of Police (CoP) à Rodrigues, a été placé à la tête du National Security Service (NSS). Il sera ainsi responsable de la collecte d’informations en matière de sécurité nationale.
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Au QG du NSS, nombreux sont ceux qui saluent cette nomination. « Se enn dimounn ki komann le respe, li atansione, fasilman aprosab, ek nou diskit tou kitsoz », confient des policiers qui avaient travaillé sous l’ère Madhow dans le passé au sein du NSS. D’autres limiers évoquent un parfait gentleman, particulièrement en matière de relations humaines.
De 1991 à 2015, Mohunlall Madhow a fait carrière au sein du NSS, alors connu sous le nom de National Intelligence Unit ou encore State Security Services. Il a gravi les échelons, de constable à surintendant de police, au sein de cette unité stratégique des Casernes centrales. Entre 2017 et 2019, Mohunlall Madhow, au rang d’ACP, était déjà à la tête du NSS.
Si le NSS est connu du public comme une unité chargée de recueillir et de fournir des informations liées à la politique, son rôle principal reste d’informer le gouvernement, via le bureau du Commissaire de police, sur la situation en matière de criminalité, de fléaux tels que la drogue, de vols et d’autres délits dans diverses régions de l’île.
Les agents du NSS sont également responsables du suivi des « Habitual criminals », des bouncers, et des divers groupuscules qualifiés de « high risk », susceptibles de créer des tensions ou des situations dangereuses au sein de la population. « Nou fer osi rapor lor bann zafer infrastriktir piblik, ek konportman de bann zom piblik, antrot », indiquent des éléments du NSS. La discrétion étant de mise, les membres de cette unité se fondent souvent dans la masse pour accomplir leurs missions.
Dans une déclaration au Défi Quotidien, le nouveau patron du NSS a tenu à remercier la haute hiérarchie des Casernes centrales pour la confiance placée en lui : « Se enn plas ki mo deza kone, ek mo pou fer mo mie pou deliver the best ». Il a précisé que sa priorité serait de renforcer le travail de terrain parmi les membres de son unité pour une efficacité accrue : « Sa travay-la, se boukou field work ».
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