« Nous avons été traduits devant la justice comme de véritables criminels. Comme si on avait commis des délits d'une gravité extraordinaire. (…) E guet rekonpans. Je remercie mon panel d’avocats ainsi que ma famille parce qu’ils savent qu’on n’a rien fait de mal. 'Sa bann dimoun dan lakour, nou pa konn zot'. J’étais présent à Mahébourg pour donner un coup de main. On est sûrs et certains que celui qui est là-haut prendra les décisions qui s’imposent », a déclaré Jonathan Dardenne à sa sortie de la cour de district de Grand-Port.
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Quant à son frère, Josué, il dit ne pas comprendre pourquoi on a agi de la sorte alors qu’il n’y avait aucun mandat d’arrêt contre lui. « J’ai été emmené sous escorte policière au centre de détention de Vacoas comme un véritable criminel. C’est triste. Mo fami ek mwa, nou santi nou dezespere ek sa fason la », confie Josué Dardenne.
Les deux frères ont retrouvé la liberté en cour de district de Grand-Port, ce lundi 24 août. Inculpés provisoirement d'agression avec préméditation et troubles à l'ordre public, les deux plaisanciers de Trou-d’Eau-Douce ont fourni chacun une caution de Rs 5 000 et signé une reconnaissance de dettes de Rs 50 000.
Les deux frères ont été libérés dimanche matin lors de leur comparution devant la Bail and Remand Court, à Port-Louis. Cela après leur arrestation, la veille, dans le sillage des vifs accrochages à Mahébourg au moment où était appelé le procès en privé de Bruno Laurette contre les ministres Maudhoo et Ramano, vendredi. L'activiste les poursuit la cour de district de Grand-Port pour ce qu'il considère une mauvaise gestion des événements ayant mené à la marée noire du Wakashio.
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