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Nouman Yahyah, 2 ans, souffre de leucémie - Nushrat Mohoboob : «Je n’ai que mon fils, aidez-moi...»

Malgré cette épreuve difficile, Nouman Yahyah reste fort. Cette photo a été prise lors de son hospitalisation à Bangalore, l’année dernière.

Cette mère célibataire se bat contre vents et marées pour que son fils de 2 ans puisse se rendre en Inde. Il doit y suivre des traitements après une récidive de leucémie. Il est actuellement admis à l’hôpital SSRN.

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«Je n’ai que mon fils. Je ne peux pas baisser les bras… » Elle n’a que 25 ans, mais Nushrat Mohoboob est une guerrière, tout comme son fils Nouman Yahyah, 2 ans. Admis à l’hôpital SSRN depuis trois semaines, il est très malade. Après avoir vaincu la leucémie, il a fait une rechute. Sa mère se démène pour recueillir les Rs 2,5 millions nécessaires pour son traitement en Inde. Ils prennent l’avion la semaine prochaine.

Nushrat Mohoboob est mère célibataire. Elle s’est séparée de son époux au bout de cinq mois de mariage. « J’étais alors enceinte de deux mois. Je suis retournée vivre chez mes parents qui me font preuve d’un soutien indéfectible. Ma grossesse s’est bien passée et j’ai accouché à terme d’un fils en bonne santé », raconte cette employée d’une école primaire privée. 

Né le 3 mars 2020, Nouman Yahyah Mohoboob fait la joie de sa maman et devient sa raison de vivre. Gaillard, il est un « enfant normal ». Jusqu’à ce qu’à huit mois, il commence à montrer des signes de maladie. « Il était jaune. On aurait dit qu’il avait la jaunisse. Il avait aussi les pieds qui 
étaient blêmes. »

Sa mère l’emmène chez le pédiatre. « Comme il avait commencé à manger de la purée, le pédiatre nous a conseillé de réduire certains légumes. »

Épisodes de fièvre

À 11 mois, Nouman Yahyah Mohoboob commence à faire des épisodes récurrents de fièvre. Malgré les médicaments prescrits par le pédiatre, la fièvre du nourrisson perdure au-delà de sept jours. Il est admis dans une clinique privée. Le médecin qui s’occupe de lui demande une analyse de sang pour déterminer s’il y a une infection. 

« C’est là qu’on a vu que ses globules rouges, blancs et les plaquettes étaient anormalement bas pour un enfant de son âge. Le médecin a demandé qu’on refasse le test et c’était toujours le même résultat », raconte Nushrat Mohoboob. 

Le médecin lui annonce alors que la moelle osseuse de Nouman Yahyah commence à être affectée avec la possibilité de se développer en cancer. « En tant que maman, j’étais sous le choc. » 

L’enfant est transféré de la clinique à l’hôpital SSRN. « Il faisait de la fièvre, 40 degrés. » Un traitement à base d’antibiotiques et d’antiviraux lui est prescrit. 

« On lui a fait des transfusions et une première biopsie qui a déterminé que c’était une infection virale qui avait affecté la moelle osseuse. Or la moelle osseuse a recommencé à produire du sang », poursuit la maman. 

Au bout de sept jours d’hospitalisation, Nouman Yahyah est autorisé à rentrer à la maison. Dans un premier temps, tout va bien. Cependant, trois semaines après, le calvaire de Nushrat Mohoboob recommence. « Il a recommencé à faire de la fièvre et a été admis d’urgence à l’hôpital. » 

Le diagnostic tombe

Une seconde biopsie est effectuée après les résultats d’une nouvelle analyse de sang. Le rapport tombe. « On a conclu que mon enfant souffrait de leucémie. Mon monde s’est écroulé. Cela a été très dur mais je n’ai pas jeté les armes. Je savais que je devais être forte pour mon fils qui est mon tout. » 

Les médecins recommandent que Nouman Yahyah soit traité en Inde. Le 9 avril 2021, à peine âgé d’un an, le nourrisson, accompagné de sa mère et de sa grand-mère, met le cap sur Bangalore où il est admis au Manipal Hospital. Sauf que durant le trajet, il contracte le Covid-19. 

Son état de santé se détériore et il doit être admis à l’unité des soins intensifs. « On a dû le soigner du Covid-19 avant de commencer ses traitements », souligne sa mère qui ajoute que l’aide financière obtenue du ministère de la Santé a été déboursée pour son traitement contre le Covid-19. 

L’oncle maternel de Nouman Yahyah se démène pour réunir la somme de Rs 2 millions nécessaire pour qu’il puisse poursuivre son traitement contre le cancer. Grâce à la solidarité légendaire des Mauriciens, le petit bonhomme a pu compléter son traitement. 

« Nous sommes restés pendant neuf mois en Inde. Il a fait trois phases de chimiothérapie avec plusieurs cycles. Ce n’était pas facile mais il a tenu bon. Nouman Yahyah est un ‘fighter’ », lance Nushrat Mohoboob qui précise que des fois son fils était affaibli. Sans parler de la chute des cheveux et des ongles qui devenaient bleus. 

En janvier, le nourrisson rentre à Maurice. Nushrat Mohoboob indique que les médecins en Inde lui ont conseillé de faire le plein de vitamine C à travers des fruits et des légumes alors que la viande est bannie du régime alimentaire de son fils. « On m’a expliqué qu’il fallait développer son système immunitaire qui a été affaibli par le cancer et le Covid-19. Il a des médicaments à prendre pendant deux ans et doit chaque mois faire une analyse sanguine pour savoir si tout est en ordre. »

Nouman Yahyah se portait à merveille jusqu’à tout récemment. Depuis le 8 juillet, il a recommencé à faire de la fièvre. « Les médecins m’ont conseillé de le faire admettre si la fièvre perdurait au-delà de trois jours. Ce qui a été le cas. Il a été admis et mis sous traitements antibiotiques et antiviraux. »

Récidive de leucémie

De nouveaux tests de sang sont effectués. « C’est là qu’on a su qu’il a fait une rechute. Depuis trois semaines, il est dans un état fiévreux », se désole la mère. Le petit doit être envoyé en Inde au plus vite pour subir une transplantation de la moelle osseuse et des séances de chimio. Elle a enclenché les procédures pour qu’ils puissent faire le déplacement au début de la semaine prochaine. 

La mère célibataire lance un appel à la générosité mauricienne. « Aidez-moi pour le traitement de mon fils. Je n’aurais pas de soutien financier du ministère de la Santé. Il nous faut au moins Rs 2,5 millions pour compléter le traitement de mon fils. » Si elle n’est pas compatible avec lui pour la transplantation de la moelle osseuse, il faudra trouver une somme supplémentaire pour un donneur. 

Nushrat Mohoboob refuse de s’avouer vaincue. « Je prends cela comme une épreuve de Dieu. J’espère la réussir avec brio et que mon enfant retrouve sa bonne santé. »

Appel à la générosité

Toute personne souhaitant aider Nushrat Mohoboob et son fils peut envoyer un don sur le compte suivant 000448072297 (MCB), sur le nom de Mohoboob Aneesha Nushrat Bint.

 

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