Nord : il avoue trois cas de vol de bois de santal dans la cour d’un hôtel

Après les vieilles ferrailles, désormais, c’est le bois de santal, aussi appelé Chandan Tree, qui a la cote auprès des voleurs. Sa racine et son essence restent très prisées dans l’industrie de la parfumerie et des produits cosmétiques. Une fois découpés, les morceaux sont exportés. Dans le Nord de l’île, les limiers de la Criminal Investigation Division de Goodlands ont élucidé trois cas de vol de bois de santal. Cela après l’arrestation d’un maçon, un dénommé Rajprakash S. Lors de son interrogatoire le lundi 5 août, ce suspect a avoué aux hommes de l’inspecteur Ramasawmy et du sergent Krishna Nair avoir, aux petites heures du 31 janvier dernier, volé sept arbres de bois de santal qui étaient plantés dans l’arrière-cour d’un hôtel de Grand-Gaube. 

Ce suspect a affirmé que lui et ses complices avaient vendu ce bois à un individu et avaient déjà dépensé l’argent recueilli en se divertissant. Le lendemain, ce voleur et sa bande se sont manifestés de nouveau dans la cour de cet hôtel pour subtiliser d’autres arbres similaires. Alors qu’ils avaient déjà découpé un de ces arbres, ils ont dû l’abandonner sur place en entendant des bruits. Le 4 février dernier, le groupe avait récidivé, toujours dans l’enceinte de ce même hôtel, où ils avaient tenté de voler trois arbres de bois de santal. 

Rajprakash S. est aussi connu de la police pour des cas de cambriolage. Dans la nuit du 29 au 30 juillet, lui et un complice ont dérobé sept chaînes en or, cinq bracelets, quatre bagues ainsi que des boucles d’oreilles dans une maison située à Grand-Baie. 

Interrogé, ce suspect a avoué être l’auteur de ce vol. Lors d’une fouille dans sa maison, une partie des bijoux volés a été retrouvée. Questionné sur le reste du butin, il a incriminé sa mère comme étant celle qui a vendu les objets subtilisés dans un commerce. À la suite de ces aveux, la mère du suspect a aussi été arrêtée et placée en détention policière.