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Non-respect de l’accord collectif : le port sous haute tension

Les enjeux autour de cet accord suscitent des préoccupations quant à la stabilité des relations entre la PLMEA et la CHCL.
  • La démission du président de la CHCL réclamée

Le torchon brûle entre la Port-Louis Maritime Employees Association et la direction de la Cargo Handling Corporation Ltd. La pomme de la discorde : le non-respect de certaines clauses de l’accord collectif. La démission du président de la CHCL, Menon Munien, est réclamée par la PLMEA.

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Une atmosphère tendue règne entre la Port-Louis Maritime Employees Association (PLMEA) et la direction de la Cargo Handling Corporation Ltd (CHCL) depuis quelques semaines. Ce désaccord latent a pour origine le non-respect de certaines clauses de l’accord collectif. 

Des sources basées à la CHCL avancent que des comités devaient être mis sur pied afin d’analyser les recommandations de l’accord collectif (NdlR : document signé en août dernier). Or à ce jour, rien n’a été fait. Chose qui alimente la révolte au sein des employés de l’organisme. Les discussions, jusqu’à présent, n’ont pas permis d’apaiser les tensions. Ce qui, selon nos informateurs, laisse présager des jours difficiles au sein de la CHCL.

Le Défi Quotidien a tenté d’avoir plus de renseignements quant aux griefs des employés du port. L’on nous a fait comprendre que « tout sera dévoilé lors d’une conférence de presse qui se tiendra ce jeudi à Port-Louis ». Le conseil d’administration de la CHCL est mis à l’index par la PLMEA et la démission de Menon Munien, son président, est vivement réclamée. « La situation est très tendue entre la direction de la CHCL et la PLMEA par rapport à l’application de l’accord collectif et l’exercice de promotion qui devait avoir lieu », explique-t-on. L’accord collectif des employés de la CHCL a été signé le 1er août dernier au siège de la Commission de conciliation et de médiation (CCM). 

Joint au téléphone mercredi après-midi, Menon Munien, président du conseil d’administration de la CHCL, soutient que « nous sommes dans une démocratie et que la PLMEA a le droit de réclamer [sa] démission ». « Tout le monde a le droit de mener une grève de la faim ou de tenir une conférence de presse. Les gens peuvent s’exprimer autant qu’ils veulent parce que nous sommes dans une démocratie », déclare-t-il au Défi Quotidien. 

Menon Munien se dit « disposé » à rencontrer le Défi Quotidien pour expliquer la situation lors d’un entretien qui se déroulera dans le courant de la semaine ou au début de la semaine prochaine. « Je suis le président de la CHCL. Je ne peux pas répondre sur le tas parce que le problème est complexe. Vous êtes en train de me poser des questions profondes qui nécessitent des réponses qui doivent être expliquées clairement », précise-t-il.

 

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