La grève de la faim des ex-employés de la Central Water Authority (CWA) a débuté, le lundi 9 juillet, à midi. Huit grévistes incluant Atma Shanto, syndicaliste de la Fédération des travailleurs unis, se sont réunis au Jardin de la Compagnie pour entamer une grève de la faim. Le contrat de 125 employés avait expiré en début du mois de mai.
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Atma Shanto, porte-parole des grévistes, explique que ces employés vivent un calvaire. « Plusieurs familles se retrouvent sans nourriture et sans argent », dénonce-t-il. Il déplore la gravité de la situation et ajoute : « Le gouvernement avait promis la sécurité d’emploi. Il avait pris un engagement. » Le syndicaliste demande l’intervention du Premier ministre pour remédier à la situation.
Shaffick Bissessur, 47 ans, travaille depuis neuf ans au sein de la CWA. « Je vis des moments éprouvants. J’ai été déçu en apprenant que mon contrat ne sera pas renouvelé. Heureusement, je peux compter sur l’aide de mes parents. Je n’ai pas d’autre choix que celui de participer à cette grève pour espérer obtenir une réponse positive », dit-il.
Yassdeo Bhoyroo, un autre gréviste, est père de famille. Il indique que c’est la première fois qu’il participe à une grève : « J’ai deux enfants. J’ai 51 ans. Qui voudra m’embaucher à cet âge ? J’ai dû envoyer mes enfants auprès de leurs grands-parents car je ne peux pas m’occuper d’eux. » Il estime avoir été berné par la CWA concernant le renouvellement de son contrat.
Plusieurs syndicalistes ont rendu visite aux grévistes. Georges Ah-Yan, travailleur social, est d’avis que la grève a raison d’être car ces personnes se battent pour leur gagne-pain.
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