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Nomination contestée au bureau d’évaluation : les Finances assure avoir respecté la décision de la PSC

Roshnee Bissessur. Roshnee Bissessur.

Roshnee Bissessur avait déposé une motion en Cour pour faire avorter tout changement dans le mode de nomination du directeur du bureau de l’évaluation. Dans un affidavit déposé le mardi 12 février devant le Deputy Master and Registrar, Raatna Seetohul-Toolsee, le ministère des Finances explique avoir respecté la décision de la Public Service Commission (PSC) et agi selon les instructions reçues.

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Le ministère souligne que la désignation d’un secrétaire permanent comme Responsible Officer du Valuation Department a été faite dans un souci d’efficacité et dans l’intérêt du département. C’est un secrétaire permanent du ministère qui agit comme Responsible Officer et Head of Valuation Department. Il est assisté des officiers du Government Valuer Cadre et du Property Valuation Inspectorate Cadre.

Le ministère soutient avoir informé la PSC de sa décision d’inciter le lors directeur Yodhun Bissessur à prendre son congé préretraite. « Le ministère a respecté la décision de la PSC et a agi en conséquence. »

Le ministère des Finances maintient aussi qu’il n’y a aucune provision légale fixant la durée des arrangements temporaires pris jusqu’à la désignation du directeur. « Le poste de Directeur du Valuation Department sera rempli dès que le Scheme of Service pour ce poste sera défini. »

Roshnee Bissessur, le N°2 du bureau, souligne avoir assumé la suppléance au poste de directeur après la suspension de Yodhun Bissessur dans l’affaire MedPoint. Sa suppléance s’est achevée avec le retour de Yodhun Bissessur le 16 mars 2015, sauf que ce dernier a été forcé de partir en congé préretraite le 11 août 2016. Roshnee Bissessur assume une nouvelle fois la suppléance pendant six mois.

Toutefois, le ministère a décidé de ne pas la reconduire à ce poste. La plaignante dit avoir appris que le principe d’ancienneté ne sera plus le critère déterminant pour la désignation du directeur.

Selon Roshnee Bissessur, ce changement n’est qu’une stratégie pour l’évincer du poste suprême et pour la déstabiliser. « Un éventuel changement du mode de nomination du directeur a pour seul but de favoriser un officier occupant un rang inférieur dans l’organigramme. »

Aussi, elle demande à la Cour suprême d’ordonner au ministère des Finances, à celui de la Fonction publique et à la PSC de produire les documents relatifs au changement de mode de nomination du directeur. L’affaire sera de nouveau appelée le 14 mars 2019.

 

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