Elle pourra poursuivre son action contre le ministère des Finances pour contester tout changement dans le mode de nomination au poste de directeur de l’organisme. Ce dénouement est intervenu lundi en Cour suprême.
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Roshnee Bissessur, directrice par intérim du bureau de l’évaluation, dit craindre une stratégie du ministère des Finances pour qu’un officier subalterne soit promu directeur à sa place, étant donné qu’elle a été assignée comme témoin dans l’affaire MedPoint. Elle dit avoir appris que le droit d’ancienneté ne sera plus le critère déterminant pour nommer le directeur du bureau de l’évaluation. Selon Roshnee Bissessur, ce changement n’est qu’une stratégie pour l’évincer de la course au poste au sein du bureau de l’évaluation et pour la déstabiliser.
Pour la plaignante, un changement dans le mode de nomination du directeur du bureau de l’évaluation aura pour but de favoriser un officier occupant un rang moins élevé qu’elle dans l’organigramme. Elle demande ainsi à la Cour suprême d’ordonner au ministère des Finances, au ministère de la Fonction publique et à la Public Service Commission de produire tous les documents relatifs au changement du mode de nomination du directeur du bureau de l’évaluation. Elle réclame également le gel de toute décision visant à changer le mode de nomination du directeur du bureau de l’évaluation. Roshnee Bissessur dispose de trois mois pour déposer une action formelle.
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