Noël Célébrations et signification profondes

Noël, une féerie illuminée par des traditions séculaires, dévoile une symbolique riche et captivante. Au-delà des décorations scintillantes, chaque élément - du sapin à l’étoile de Bethléem - révèle un sens profond, évoquant l’esprit de partage et l’amour familial.

Noël, une période enchantée, va bien au-delà des lumières scintillantes et des cadeaux étincelants. C’est une célébration qui évoque des symboles riches de sens, empreints d’histoire et de tradition. L’arbre de Noël, par exemple, trouve ses racines dans les coutumes païennes, symbolisant la vie persistante même au cœur de l’hiver. Les guirlandes lumineuses qui l’habillent représentent l’espoir et la lumière dans l’obscurité. Le Père Noël, tout de rouge et de blanc, avec sa hotte remplie de cadeaux, incarne la générosité et l’esprit de partage. Les étoiles scintillant dans la nuit évoquent l’étoile de Bethléem qui a guidé les mages vers la naissance du Christ.

La crèche, une tradition chrétienne, rappelle humblement la scène de la nativité. « Noël est une fête chrétienne qui est la deuxième fête la plus importante après Pâques. Nous nous rappelons à Noël que, dans notre foi chrétienne, Dieu envoie son fils sur Terre dans la condition humaine.

Li vinn kouma enn zanfan ki finn grandi parmi nou, dan enn fami ek li telman pros par amour pou nou ki li partaz nou kondision mortel, nou kondision febles », explique le père Laurent Rivet. Il souligne que c’est cette condition qui fait qu’on a tous besoin d’une famille, d’un papa et d’une maman pour s’occuper de nous et nous donner des liens d’affection afin de bien grandir. « Et c’est pourquoi nous attachons beaucoup d’importance à ce que Noël soit célébrée en famille. Et on a une pensée particulière aux familles désunies et aux familles en souffrance en ce moment, atteintes par les fléaux de l’alcool, la drogue et la violence domestique, ainsi que les familles en deuil.

Qu’elles trouvent en ce mystère de Noël, une espérance, une foi et aussi de la joie malgré tout afin de continuer à avancer », ajoute-t-il. Au-delà des symboles religieux, Noël représente également l’amour, la compassion et la réunion des familles. C’est une période où les cœurs s’ouvrent, où l’on partage des moments chaleureux et où l’on offre son aide aux plus démunis.

Ainsi, la symbolique de Noël transcende les frontières culturelles et religieuses, unifiant les individus autour de valeurs universelles de paix et d’amour. En cette période de l’année, ces symboles résonnent profondément, rappelant à chacun la beauté de la générosité et de la bienveillance. « La plus grande valeur de Noël est le partage, mais pas uniquement le fait d’offrir des cadeaux. J’aime bien jouer avec le mot cadeau qui est présent en français et on peut aussi être présent par notre présence.

On parle alors de partage de liens, d’affection, de la réconciliation en couple et en famille », précise le père Rivet, tout en indiquant que nous avons deux types de cathédrales. Les cathédrales intérieures de notre cœur et les cathédrales de la consommation qui sont les ‘shopping malls’. « À vous de choisir où est-ce que vous mettez votre énergie et de savoir quels sont nos désirs.

Désirons-nous des voitures plus grosses ou notre désir réel est de vivre des relations plus fortes, plus intimes et plus profondes avec notre Seigneur et les uns avec les autres. Allons ne pas nous abrutir avec la surconsommation et allons faire attention à notre planète et à nos relations, pour plus de liens et moins de biens », conclut le père Laurent Rivet.

 Jameson Ravina  : « Le sens de la famille d’abord »

Noël, c’est la famille. Jameson Ravina fête chaque année la Noël avec sa famille qui s’agrandit au fil des ans. Avec son épouse Jennifer Clair Ravina et leurs deux enfants, leur fils Abiel et leur fille Kelia, ils célèbrent chez un proche différent chaque année. « En fait, chaque année, une personne différente de la famille organise le déjeuner et le dîner de Noël.

Et ce lundi 25 décembre, ce sera chez mes parents. Tout le monde va s’y retrouver incluant mes frères et sœurs, et leurs enfants. Nous serons une bonne vingtaine au total. Chez les Ravina, c’est le sens de la famille d’abord », raconte fièrement Jameson.

Les enfants sont activement impliqués dans les préparatifs festifs. À l’approche de Noël, la confection de la bûche maison devient un rituel familial, réunissant petits et grands dans une ambiance joyeuse avant de se rendre à la messe du soir et de finaliser les emplettes de dernière minute.

« Nous prolongeons souvent notre soirée à l’extérieur, et c’est au matin de Noël que nos enfants découvrent leurs présents soigneusement disposés sous le sapin », confie-t-il. Plus tard, la famille se réunit chez les parents de Jameson pour un déjeuner convivial et l’échange traditionnel de cadeaux. « Chaque année, lors de Pâques, nous organisons un tirage au sort pour notre ‘Secret Santa’ de Noël. C’est un moment très attendu et apprécié, véritable point d’orgue de cette journée festive », conclut-il.

 Charlène Rioux : « Faire le bonheur des enfants »

C’est la Mère Noël. Charlène Rioux est née le 25 décembre, mais préfère de loin fêter la Noël que son anniversaire. « Je n’aime pas faire mon anniversaire, mais j’adore célébrer la Noël et pouvoir ainsi faire le bonheur des enfants », raconte-t-elle.

Maman de deux enfants, Charlène aime aussi réveillonner auprès de sa famille et plus particulièrement avec sa maman et sa sœur, entre autres. « Nous sommes entre 20 et 25 personnes réunies chez ma mère. Cette dernière vit en France et revient à Maurice après deux ans. L’ambiance sera plus spéciale cette année », avoue-t-elle. D’ailleurs, elle estime aussi ne pas aimer faire la fête sans sa grande famille.

Du coup, en l’absence de sa mère, elle profite pour emmener sa petite famille à elle en vacances. L’année dernière, elle avait donc fêté la Noël à Madagascar. Mais ce lundi, rendez-vous est donné chez sa mère à Pointe aux Sables où le déjeuner se fera en famille. « Ma maman est super bien organisée pour Noël, elle a des cadeaux pour tout le monde, petits et grands », lance Charlène Rioux.