60 ans de mariage. C’est ce que le couple Louis Emmanuel Elsie Arayo a célébré le 31 août dernier. 60 années de vie commune où l’amour, le respect mutuel, la patience et l’abnégation ont été omniprésents.
« J’ai du mal à croire comment on a pu traverser toutes ces années. Dieu était sûrement avec nous »
« Nous ne sommes pas meilleurs que les autres couples. Nous avons connu nos difficultés, mais nous avons su les surmonter en nous appuyant sur les vœux prononcés lors de notre mariage : pour le meilleur et pour le pire ». C’est ainsi qu’Elsie Arayo résume les 60 ans passés aux côtés de son époux Emmanuel. Sous le regard attendrissant de ce dernier, elle ajoute qu’elle s’est aussi laissée inspirer par le « oui » prononcé par la Vierge Marie quand l’ange Gabriel lui dit qu’elle a été choisie pour porter l’Enfant Jésus.
Une grande grâce qui vient de Dieu
Elle considère ainsi leurs noces de diamant comme une grande grâce qui vient de Dieu. « Malgré le fait que nous ayons connu des hauts et des bas, nous avons toujours respecté notre alliance et nous n’avons jamais songé à aller chercher ailleurs », dit-elle. Emmanuel Arayo abonde dans le même sens. Pour lui, c’est Dieu lui-même qui leur a permis d’être ensemble pendant toutes ces années. C’est Lui également qui lui a donné le courage de se lever tôt le matin pour aller travailler et rentrer tard le soir. Il était employé comme superviseur dans une compagnie de concasseuses où il s’occupait de l’entretien des machines. « J’ai du mal à croire comment on a pu traverser toutes ces années. Dieu était sûrement avec nous », explique-t-il.
C’est lors d’une veillée mortuaire qu’Emmanuel Arayo a vu Elsie pour la première fois. Par la suite, il l’a épié à chaque fois qu’elle passait devant sa maison, car tous deux habitaient dans le même quartier à Glen Park. Emmanuel s’est alors décidé à aller demander sa main en se présentant devant son père Frank.
Lettre de demande
« Ton Frank, mo pe vinn demann ou lamain ou tifi », se rappelle-t-il avoir dit. Une demande qu’il a eu à formuler en deux fois, le père d’Elsie feignant n’avoir pas compris. Mais connaissant Emmanuel et sa famille, il n’a pas hésité à lui répondre par l’affirmative. Quelque temps après, il a envoyé sa lettre de demande et les deux tourtereaux ont commencé à se fréquenter. Deux ans après, soit le 31 août 1959, ils se sont unis devant Dieu et devant les hommes. Leur union a été bénie par feu le père Henri Souchon qui les a reçus 50 ans après pour leurs noces d’or. Les noces de diamant du couple ont été célébrés en la chapelle du Sacré-Cœur à Glen Park par le père Pierre Piat en présence de leurs 13 petits-enfants, 5 arrière-petits-enfants, de nombreux proches et des amis.
« Malgré le fait que nous ayons connu des hauts et des bas, nous avons toujours respecté notre alliance et nous n’avons jamais songé à aller chercher ailleurs »
Femme au foyer, Elsie n’a pas eu le temps de chômer pour autant. « Frank était le ministre des Finances et moi le manager », dit-elle en souriant. Le couple ayant eu 12 enfants, Elsie Arayo ne s’est épargné aucune peine pour les élever avec amour et en faisant tout pour qu’ils ne manquent de rien. « Je suis une femme simple. Je préférais habiller les enfants que moi. Nous n’avons manqué de rien grâce au dévouement, au dur labeur et aux sacrifices de mon époux », dit-elle. Les 60 ans de vie conjugale qu’ils ont célébrés sont le fruit de tout cela selon elle. Le couple estime également que c’est leur façon de vivre qui a permis à leur union de durer aussi longtemps, dans le respect mutuel, la confiance et la compassion.
Emmanuel et Elsie Arayo demandent aux nouveaux couples de mettre en pratique la formation qu’ils reçoivent lors des sessions de préparation au mariage, de renoncer à la drogue et de privilégier le dialogue pour faire avancer leur foyer.
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