NMH, SUN, LUX : leur niveau d’endettement reste élevé

À quelle hauteur, les principaux groupes hôteliers sont-ils endettés ? Pour quelles raisons ont-ils contracté 
des dettes ? Et quel montant envisagent-ils de rembourser d’ici les prochaines années ? Le point.

LUX : moins endetté que ses pairs 

À la fin des années 2000, LUX s’est développé de manière plus agressive que les autres groupes en construisant et en rénovant ses hôtels. En conséquence, le nombre de chambres est passé de 752 en 2004 à 1 493 en 2009.

Si l’expansion de LUX est la plus agressive, le groupe hôtelier a, cependant, contracté moins de dettes que ses pairs pour financer sa croissance. «Comparé à ses pairs, LUX est resté historiquement moins endetté, mais le groupe a contracté beaucoup de dettes pendant la crise financière et l’endettement s’est réduit à la suite des rentrées d’argent générées pendant les années financières 2022 et 2023. Au cours des quatre prochains exercices financiers, LUX pourra facilement rembourser sa dette sans refinancement ultérieur», fait ressortir AXYS. 

SUN endetté à plus de Rs 8 milliards 

«SUN a toujours eu du mal à payer ses intérêts avec une faible couverture des intérêts », soutient-on dans le rapport. La situation s’est améliorée au cours de l’année financière 2023 avec la couverture des intérêts passant à 5,4 fois et le ratio d’endettement tombant à 25 % après la vente de Kanuhura ; les entrées de fonds provenant de la Mauritius Investment Corporation (MIC) ; et l’augmentation des bénéfices. Ce qui a permis à SUN de rembourser certaines de ses obligations arrivant à échéance. Cependant, malgré les rentrées élevées prévues, le groupe devrait toujours refinancer ses prêts, ce qui l’expose à un risque de refinancement, avance AXYS.