Le projet des « Night Markets », qui s’étendra du 12 décembre au 5 janvier 2026, prend forme à Port-Louis, ainsi que dans d’autres villes et villages de l’île. Tous les soirs, de 18 h à 1 h du matin, les habitants pourront profiter d’un marché nocturne animé, inspiré de concepts similaires observés à Kuala Lumpur et en Inde. Le ministre du Logement et des terres, Shakeel Mohamed, en parle comme d’un « rêve devenu réalité », mêlant animation, stands de nourriture et ambiance festive.
Cependant, il précise que « seuls ceux qui respecteront certaines conditions pourront obtenir un stand ». Il sera impératif d’habiter la région pour en être locataire, souligne-t-il. La transparence sera essentielle, afin de garantir l’équité et l’organisation. De plus, une équipe de nettoyage sera présente à partir de 1 heure du matin, après la fermeture des marchés, pour assurer la propreté des lieux et maintenir l’image de la ville.
Mais ce projet ambitieux ne fait pas l’unanimité. Salim Muthy, militant pour les droits des marchands ambulants, critique vivement la décision du gouvernement d’organiser ces « Night Markets », notamment à Port-Louis. Selon lui, les retards dans la prise de décision ont laissé les colporteurs dans l’incertitude pendant trop longtemps, engendrant ainsi un manque à gagner pour ces petits commerçants.
Salim Muthy réclame une rencontre avec le ministre Shakeel Mohamed pour discuter des préoccupations des marchands ambulants. Il menace même d’adresser une lettre au Premier ministre pour faire part de ses revendications.
Sarvesh Bhugowandeen
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