Nick Bridges: «Mon mariage aura lieu à Maurice»

Le célèbre DJ britannique Nick Bridges est à Maurice pour la quarantième fois. Il a participé à une soirée organisée au Big Willy’s, à Tamarin, le vendredi 6 mai. Nick Bridges est tombé amoureux de l’île en 2002. Il y annonce même la célébration de son mariage avec sa fiancée Rachel l’an prochain. Nick Bridges n’est pas inconnu de l’univers du clubbing à Maurice. Il est souvent invité à livrer des prestations dans les boîtes de nuit et les pubs les plus populaires de l’île. « Maurice est comme ma deuxième maison. La foule des clubbers, l’hospitalité des habitants, la beauté des paysages et le doux climat du pays me plaisent », confie le Britannique. À chacune de ses prestations, il marque les esprits. « Les Mauriciens dégagent les meilleures vibrations énergétiques. Ils n’ont pas peur de la fête et savent apprécier de la bonne musique. Cette foule m’encourage à revenir », explique le DJ. Il raconte sa première visite de l’île. Cela remonte à 2002. Nick Bridges est alors en tournée avec la société et boîte de nuit britannique Ministry of Sound. « J’ai joué à la discothèque Arena, à Flic-en-Flac. J’étais le premier à être impressionné par l’audience qui a répondu à l’appel. » D’ailleurs, confie-t-il, l’an prochain, il prévoit d’épouser sa fiancée Rachel, à Maurice. « Mon mariage sera célébré à Maurice, en 2017. Pour l’instant, je ne veux pas annoncer la date, ni le lieu de la cérémonie », indique-t-il.

Dur labeur

Cela fait plus de vingt ans que Nick Bridges pratique le deejaying à plein temps. C’est grâce à des amis qu’il a découvert cette passion pour la musique clubbing. « Je regardais mes amis mixer. Cela m’a donné envie de me mettre aux platines moi aussi. J’ai essayé de jouer quelques morceaux. J’ai vite pris goût à la magie du deejaying. » à l’époque, pour pouvoir se consacrer à sa passion, il démissionne d’un poste de Marketing Manager. Le DJ ne tarde pas à faire sa première prestation, lors d’une soirée, en 1998, dans un club à Londres. Depuis, il ne cesse d’impressionner les clubbers. « Cela ne s’est pas fait sans difficulté. Peu de gens réalisent le dur labeur d’un DJ qui goûte à la popularité. La concurrence est rude dans le secteur. Une bonne dose de talent, couplé au travail en studio et un réseau de contacts sont nécessaires pour qu’un bon DJ puisse se positionner », confie Nick Bridges. Ministry of Sound découvre alors ce talent émergent. Nick Bridges devient son DJ résident. Contrairement aux autres, il ne se limite pas à un genre particulier. « Les clubbers préfèrent le style house alors qu’aux États-Unis la musique électro fait fureur. Je joue un mélange de plusieurs styles musicaux pour produire du bon son », explique ce membre du duo Bodyrox. Son acolyte Jon Pearn joue au DJ de temps à autre. Il lance, en 2005, un premier single intitulé $treet Price, en collaboration avec Jon Pearn, sous son label Juki Records. Nick Bridges goûtera de nouveau au succès en 2007, grâce au tube Yeah Yeah. Il occupe la première place en Angleterre. Une nouvelle version de Yeah Yeah (label Spinnin) devrait bientôt sortir, suivie d’un remix de morceaux de plusieurs DJ.