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Newsletter : le bureau du DPP aborde la cybercriminalité qui gagne du terrain

Laptop les cybercriminels exploitent l’anonymat de l’Internet pour s’adonner à des activités criminelles.

Dans sa Newsletter pour le mois de mai 2019, le bureau du Directeur des poursuites publiques aborde la cybercriminalité. Selon lui, ce type de délit se développe à un rythme accéléré. La newsletter dédie également un article sur le nouveau Deputy Master and Registrar, Johan Moutou-Leckning. Il y a aussi un article sur le lancement de deux projets par l’organisation non-gouvernementale DIS-MOI.

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Shruti Lallbeeharry, Legal Research Officer au bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP), a axé son article sur la cybercriminalité dans la newsletter du mois de mai 2019. Elle soutient que la cybercriminalité est en train de se développer à un rythme accéléré et que le taux d’incidence de ce crime augmente de jour en jour.

L’objectif de cet article est surtout de donner un aperçu des cybercrimes les plus en vue ces derniers temps et qui nécessitent aussi une attention pour les contrecarrer.

« L’Internet a sans aucun doute rendu la vie d’une personne plus facile et plus pratique. Mais, d’autre part, les cybercriminels exploitent la vitesse et l’anonymat de l’Internet pour s’adonner à des activités criminelles en ligne, ce qui constitue une véritable menace pour les vulnérables à travers le monde », souligne le Legal Research Officer

« Harcèlement, piratage et pornographie infantile »

Les cybercrimes les plus en vogue ces derniers temps sont le harcèlement, le piratage et la pornographie infantile.

Pour la Legal Research Officer, toute personne peut se protéger de la cybercriminalité en prenant conscience des dangers de l’Internet et en y faisant un usage intelligent et prudent. Le bureau du DPP dispose d’ailleurs d’une unité spécialisée dans la cybercriminalité. Celle-ci travaille de concert avec la « Police IT Unit » et la « Police Cybercrime Unit ».

Par ailleurs, c’est la Principal State Counsel, Anuradha Purryag-Ramful, qui s’adresse aux auditeurs dans une vidéo faisant état de la protection des droits des enfants. Elle prend l’exemple d’un jugement en appel prononcé le 24 mai pour lequel les juges avaient maintenu la sentence de six mois de prison à une mère de famille. Celle-ci avait forcé sa fille de 11 ans d’avoir des relations sexuelles avec plusieurs hommes en échange d’argent.


Johan Moutou-Leckning : nouveau Deputy Master and Registrar

Le secteur judiciaire compte un nouveau Deputy Master and Registrar en la personne de Johan Moutou-Leckning. Celle-ci a pris ses nouvelles fonctions en mai 2019.

Elle était Senior Assistant Director of Public Prosecutions au bureau du DPP. Elle a eu une carrière très enrichissante au bureau de l’Attorney General et du DPP. Elle a travaillé sur des cas de fraude et des affaires criminelles.

Elle a toujours été passionnée des questions relatives aux droits des enfants, des femmes ainsi qu’à la protection des victimes. Au bureau du DPP, elle était à la tête de la Victims and Witness Protection Unit. Cette unité assure la liaison entre la police et la cour, afin d’améliorer les pratiques de la cour dans les cas de maltraitance ou de négligence des enfants. Mais aussi dans des cas de violence sexuelle, de violence domestique et de trafic humain.


DIS-MOI lance deux projets

L’organisation non-gouvernementale DIS-MOI a lancé deux projets-phares le 4 avril 2019. Notamment la ProBono Clinic and Victims Support Unit ainsi que l’Empowering persons with disabilities. Le premier projet consiste à fournir des conseils légaux et une assistance gratuite des membres du barreau qui s’y portent volontaires aux personnes vulnérables de la société. Le bureau du DPP était également invité à ce lancement.

 

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