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Netanyahu évoque la possibilité d'un accord potentiel sur des otages

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a évoqué dimanche la possibilité d'un accord potentiel visant à libérer des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza, lors d'une interview à NBC.

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M. Netanyahu était interrogé par la chaîne américaine sur la possibilité d'un accord concernant les femmes, enfants et personnes âgées pris en otages.

"Y a-t-il un accord potentiel?", lui a demandé la journaliste. "Cela se pourrait", a-t-il répondu, "mais, je pense, le moins je m'exprime sur le sujet, plus j'augmente les chances que cela se matérialise", a-t-il déclaré, précisant que les choses progressaient grâce à la pression militaire israélienne.

"Nous n'étions pas du tout proches (d'un accord, NDLR) jusqu'à ce que nous commencions les opérations au sol", a-t-il dit. "Mais à la minute où nous avons commencé les opérations au sol, les choses ont commencé à changer".

"Mettre la pression sur les dirigeants du Hamas, c'est la chose qui peut permettre d'arriver à un accord, et si on est en mesure d'atteindre un accord, nous en parlerons quand il sera là, nous l'annoncerons s'il est conclu", a-t-il ajouté.

L'armée israélienne estime que quelque 240 personnes ont été emmenées en otages dans la bande de Gaza au cours de l'attaque initiale du Hamas. Parmi ces captifs figurent au moins trente mineurs, dont des enfants en bas âge, selon des médias israéliens.

Sous le couvert de l'anonymat, un responsable palestinien à Gaza a affirmé à l'AFP que Benjamin Netanyahu était "responsable du retard et des obstacles à trouver un accord préliminaire sur la libération de plusieurs prisonniers".

Hôpitaux 

Le Premier ministre israélien a également été interrogé sur la question des malades des hôpitaux de Gaza, piégés dans les combats entre l'Israël et le Hamas, et notamment sur l'hôpital al-Chifa de la ville de Gaza, où se trouvent des milliers de personnes, malades et déplacés.

"Il n'y a aucune raison que nous ne puissions pas sortir les patients de là", a-t-il dit.

"Nous leur disons de partir", a-t-il souligné, questionné plus généralement sur la situation des civils dans les hôpitaux. Et nous "les aidons en créant des corridors sûrs", a-t-il dit. "Nous avons des routes désignées vers une zone sûre, au sud de la ville de Gaza".

Selon M. Netanyahu, une centaine de patients ont notamment été évacués de l'hôpital al-Chifa.

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a déclaré dimanche sur CBS que les Etats-Unis s'opposaient aux combats dans les hôpitaux.

"Les Etats-Unis ne veulent pas voir de combats armés dans les hôpitaux où des personnes innocentes, des patients recevant des soins médicaux, sont pris dans des tirs croisés", a-t-il déclaré. "Nous avons eu des discussions énergiques avec les forces de défense israéliennes là-dessus".

M. Sullivan a refusé de répondre à l'affirmation spécifique par Israël que l'hôpital al-Chifa abriterait un centre de commandement du Hamas.

"Je ne peux pas rentrer dans des sujets relevant du renseignement, mais vous pouvez voir, même à partir d'informations publiques, que le Hamas utilise les hôpitaux, ainsi que d'autres installations civiles, pour le commandement, pour abriter des armes, pour abriter ses combattants", et ce "à la fois historiquement, et dans ce conflit", a-t-il dit sur CNN.

© Agence France-Presse

 

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