Vivre et non pas survivre. Tel pourrait être le slogan de la jeune Neidi Thatcher. À 25 ans, juriste de profession, elle s’est lancée dans le monde de l’événementiel. Sous le label « Lalife », la jeune femme organise des soirées en boîte régulièrement.
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La vie est une fête et il faut la célébrer. Neidi Thatcher profite de chaque seconde de sa vie. À 25 ans, elle a déjà une existence bien remplie. Après son parcours scolaire à Maurice au collège Queen Elizabeth, elle met le cap sur la Malaisie pour ses études. Fêtarde, elle fréquente peu à peu les soirées des étudiants pour mieux s’adapter.
Très vite, elle commencera à organiser des fêtes afin de réunir les étudiants plus régulièrement. Son style : l’afro-beat. Une tendance qui a d’ailleurs pris le dessus dans plusieurs soirées à travers le monde. En terminant ses études en Malaisie, Neidi Thatcher prend une année sabbatique et s’investit encore plus dans l’événementiel. Ce sera en 2014 qu’elle met le cap sur l’Angleterre pour terminer son degré et enchaîner avec une maîtrise en droit de l’université Paris 2 Panthéon-Assas qu’elle a entreprise à Maurice. Au final, elle a, en poche, un diplôme en « International Arbitration & LLM International Business Law » ainsi qu’un certificat en « Oil & Gas oil ». Neidi est aussi une « fully accredited mediator ».
En même temps, sa passion pour la musique prend de l’ampleur et ce sera en 2015 qu’elle décide de se lancer professionnellement. Elle crée alors son label Lalife et commence à organiser ses premières soirées dans des boîtes de nuit, mais aussi en organisant un séminaire intitulé « The Glam Fit » en 2016 pour marquer la Journée mondiale de la Femme.
«One life is enough»
Gérer sa carrière et sa passion est un défi qu’elle a su relever et surtout a su faire la part des choses. « Cela demande beaucoup de motivation et de disciplines. Il faut pouvoir gérer les deux séparément, car mon image de party girl ne doit en aucun cas impacter sur ma vie de juriste », explique-t-elle.
La jeune femme ne voulait pas choisir l’un au détriment de l’autre. « We only live once. But one life is enough if you know how to live », ajoute-t-elle à la question de savoir pourquoi avoir choisi de faire et la loi et l’événementiel. D’ailleurs, sa personnalité attachante est telle que le contact humain se fait naturellement avec les autres. « De plus, ce que j’ai appris pendant mes études de droit m’aide dans l’organisation des événements », précise-t-elle.
Ainsi, une fois Lalife lancée et quelques fêtes organisées, elle remet le cap sur la Malaisie en 2016 pour, cette fois-ci, organiser une « Mauritian Independence Party » où les étudiants mauriciens qui y sont ont pu faire la fête autour de la bonne musique et du drapeau national.
À Maurice, les soirées s’enchaînent également avec au centre de ses intérêts : des événements donnant la possibilité aux étudiants étrangers de faire la fête dans un environnement sécurisant. « De retour au pays, j’ai créé un réseau d’amis avec les étudiants étrangers, ils sont d’Afrique et l’idée est venue de monter des soirées pour eux, notamment des Students Night, où la fête est organisée dans un cadre amusant tout en étant rassurante pour eux », fait-elle comprendre.
Difficile donc de se contenter du peu qu’elle voit autour d’elle. Neidi se donne à fond dans chacun de ses projets car la « qualité n’a pas de prix ». De plus, ce secteur, dominé par les hommes, laisse très peu de place à la femme. « Mais, il faut foncer et se faire respecter. De plus, la qualité des événements parle d’elle-même. J’ai su m’imposer depuis la première soirée organisée », raconte-t-elle.
Aujourd’hui, Neidi souhaite organiser ces soirées festives plus régulièrement, notamment sur une base mensuelle. La dernière en date a été organisée le 6 octobre, avec un « Freshers Party » au Safari Bar, à Grand-Baie. Le prochain rendez-vous est prévu pour le vendredi 10 novembre avec le thème : « Afrobeat’s in the Tropics », à Grand-Baie, aux Enfants Terribles.
Avide de nouvelles aventures, elle se voit évoluer dans ce domaine pour encore quelque temps tout en faisant son petit bonhomme de chemin dans son rôle de juriste. Son but : se spécialiser davantage dans la médiation et l’arbitrage afin d’aider les gens à trouver une solution sans le besoin d’avoir recours à la cour.
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