Navin Ramgoolam: «Voter pour le MMM, c'est voter pour le MSM»

Le leader du Parti travailliste (PTr) estime qu'un vote pour la candidate mauve à l'élection partielle au no 18 (Belle-Rose/Quatre-Bornes) est synonyme d'un vote pour le Mouvement socialiste militant (MSM).

Navin Ramgoolam, prenant la parole lors d'un congrès des rouges à La Source, Quatre-Bornes, ce vendredi soir 8 décembre, affirme qu'il y a un mot d'ordre pour voter pour la candidate du Mouvement militant mauricien (MMM). Raison pour laquelle, dit-il, «voter pour le MMM, c'est voter pour le MSM».

Selon Navin Ramgoolam, le leader des mauves Paul Bérenger « ne voit que son intérêt».

L'ancien Premier ministre a été très critique envers le gouvernement. «Il y a un an, le 9 décembre, nous avons tenu un meeting à La Louise. C'est clair que la situation a empiré. Le pays est au bord de la destruction.» 

Commentant l'affaire Betamax, Navin Ramgoolam a affirmé que le «gouvernement a mis en péril non seulement l'économie, mais aussi la réputation du pays». 

Parlant de l'affaire BAI, Navin Ramgoolam a déclaré qu'il faut «sanctionner Roshi Bhadain», qui est l'un des candidats au scrutin qui aura lieu le 17 décembre.

Pour Navin Ramgoolam, le candidat du Parti mauricien social-démocrate Dhanesh Maraye «a déjà accepté la défaite». Il a rappelé que le père de Dhanesh Maraye, Dan Maraye, avait été candidat du PTr aux législatives de 1991. «Il a perdu. En 1995, il est devenu gouverneur de la Banque de Maurice. On doit se demander pourquoi je l’ai mis dehors alors que nous étions proches », a déclaré Navin Ramgoolam, faisant allusion à l'affaire des billets de banque où l'écriture en tamil avait été placée en dessous de celle en hindi.

De Jack Bizall, autre candidat à cette élection, Navin Ramgoolam a avancé qu'il avait été élu en 1976 «mais qu'il n'avait rien fait». Il a assuré que le candidat travailliste Arvin Boolell restera au no 18 après l'élection partielle.

De son côté, Arvin Boolell a promis de changer la vie des citadins de Belle-Rose/Quatre-Bornes. «Vous avez le droit de vote. C'est vous qui décidez», a-t-il lancé. Il a aussi déclaré que le «PTr n'est pas le parti d'un individu, mais un parti qui appartient au peuple».