Pour ce qui est de la réforme électorale, Navin Ramgoolam a tenu à donner la réplique à Paul Bérenger. « Je ne suis pas contre la réforme électorale. J’ai d’ailleurs pris position depuis 2000 », a-t-il déclaré.
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Il a aussi fait rappeler qu’il avait présenté un white paper sur la réforme électorale en mars 2014. Il dit, en revanche, ne pas être d’accord avec le repêchage des candidats battus par les leaders, bien que le Parti travailliste ait, avec le Mouvement Militant Mauricien (MMM), fait des propositions en ce sens lors des élections générales de 2014. Mais il s’agissait de compromis, a-t-il souligné, mardi à l’occasion d’une cérémonie de dépôt de gerbes au samadhi de sir Seewoosagur Ramgoolam (SSR) à Pamplemousses. « Un leader choisit les candidats, mais le peuple a le droit de rejeter ces candidats. Après les élections, on ne peut choisir des candidats », a-t-il fait part.
Le leader du Parti travailliste s’est aussi exprimé sur le dossier Chagos. Le ministre mentor, sir Anerood Jugnauth, a été pris pour cible par l’ancien Premier ministre. « Il a souillé la mémoire d’une personne morte. SSR n’est plus là pour se défendre », a-t-il fait ressortir. « Mais le peuple connaît la vérité. SAJ a toujours eu un complexe d’infériorité par rapport à sir Seewoosagur Ramgoolam », a aussi avancé Navin Ramgoolam.
Ce dernier a aussi déclaré que SSR a toujours considéré SAJ comme un simple politicien. Navin Ramgoolam rappelle que l’actuel ministre mentor a préféré devenir magistrat pendant que Maurice négociait son indépendance. Navin Ramgoolam s’est par ailleurs réjoui que Jean-Claude de l’Estrac et le journaliste Henri Marimootoo l’aient tous deux remis à sa place à travers des articles de presse.
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