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Navin Ramgoolam : «Je félicite Xavier-Luc Duval»

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Le leader PTr Navin Ramgoolam a félicité le PMSD et son leader, Xavier-Luc Duval, pour avoir quitté le gouvernement sur fond de désaccord sur l’amendement constitutionnel que le gouvernement veut apporter pour créer une Prosecution Commission.

Navin Ramgoolam, en conférence de presse lundi après-midi 19 décembre après la réunion de l’exécutif du PTr au square Guy-Rozemont à Port-Louis, affirme que Xavier-Luc Duval, leader du PMSD, a réalisé que «c’est un piège» et que «cette loi est dangereuse pour le pays».

Navin Ramgoolam réitère son appel aux députés des autres partis, leur demandant «d’assumer leurs responsabilités» : «Pa zis get marokin ministeriel ou ban lavantaz.»

Pour le leader PTr, «l’heure n’est pas aux célébrations». Il a lance ainsi un appel «aux organisations non gouvernementales (ONG), aux étudiants, aux politiciens de tous bords et à la population en général pour faire bloc contre le gouvernement».

«Avec le départ du PMSD, on ne connaît pas le prochain “move” du gouvernement. Je lance un appel pour un front commun regroupant les politiciens de tous bords, les étudiants, les ONG et le public. Nous serons plus éclairés dans les 24 heures qui suivent, et nous ferons savoir la stratégie que nous adopterons», affirme Navin Ramgoolam.

Navin Ramgoolam demande toutefois à ses partisans de ne pas se réjouir :

«Ne vous réjouissez pas trop vite. Entre les événements d’aujourd’hui [lundi 19 décembre] et une victoire aux prochaines législatives, il y a beaucoup à faire. Le gouvernement est secoué. Il ne faut être trop confiants, mais il faut bien suivre les événements.»

L’ex-Premier ministre précise que les actions de son parti ont été cohérentes depuis le début :

«Nous sommes contre le Prosecution Commission Bill, car il est évident que c’est une mascarade, et je dis cela pour plusieurs raisons. Premièrement, c’est une tentative de contrôler les actions du Directeur des poursuites publiques (DPP) par l’exécutif. Ce qui fait que le DPP ne sera plus indépendant, mais aura une épée de Damoclès sur sa tête.

«C’est une loi qui met la démocratie en grand danger. Elle est dangereuse pour tous les Mauriciens et pas uniquement pour moi. C’est pourquoi j’ai utilisé le terme “mise à mort de la justice”», affirme Navin Ramgoolam.

 

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