Lors d’un colloque tenu le dimanche 24 février à la mairie de Port-Louis dans le cadre des 83 ans d’existence du Parti travailliste (PTr), Navin Ramgoolam est revenu sur les mesures qui seront mises en place en cas de victoire de son parti. Il a commenté l’actualité. Le PTr, avant le colloque, a procédé à un dépôt de gerbes au square Guy Rozemont.
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« Il y a certains membres du parti qui reçoivent des appels téléphoniques du MSM. Des offres juteuses, telles que voitures et terrains, leur sont proposées. Ceux qui veulent quitter le parti peuvent le faire… Kan zot ale bizin dir bon debara ! Cela démontre que ces gens ne cherchent que leurs avantages et non l’avancement du pays », a indiqué Navin Ramgoolam. Il a rappelé que « le Parti travailliste est né du combat des travailleurs et non du pouvoir comme tel est le cas pour le MSM ».
Concernant les fuites relatives au jugement du Privy Council dans l’affaire MedPoint, Navin Ramgoolam a estimé que « le pays a pris un sale coup ». Le dossier Chagos a été évoqué. « Le recours à la Cour internationale de Justice était notre plan », a-t-il rappelé.
Le leader du PTr a aussi promis de revoir le fonctionnement du système judiciaire, de la force policière et des corps parapublics ; le rôle de l’Attorney General et du Speaker et l’abolition du poste de vice-président de la République.
« Les élections générales seront décisives. Nou bizin gagne parski nou merite ! Le PTr ira seul aux législatives. Nous n’avons pas le droit à l’échec », dit-il.
NCR évoque ses portables
Le leader du PTr a évoqué ses téléphones portables lors de son discours. « Il n’y aura pas de politique de vengeance une fois le PTr au pouvoir. Mais je ne suis pas Gandhi. Pa krwar kan tap mwa enn klak mo pou res trankil », a-t-il souligné.
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