Navin Ramgoolam: «Bravo à Paul Bérenger»

Après le leader de l’Opposition Paul Bérenger, c’est au tour du leader PTr Navin Ramgoolam de prendre la défense d’Hassen Fakim, Deputy General Manager (Technical) du Central Electricity Board (CEB), qui a été suspendu de ses fonctions cette semaine suivant les conclusions d’un comité d’enquête. Lors d’un congrès du PTr vendredi soir 3 juin à Curepipe, Navin Ramgoolam estime qu’Hassen Fakim a fait l’objet d’une « fausse accusation ». « Je dis bravo à Paul Bérenger. Il a dit que ce n’est pas le no 2 du CEB qui est à l’origine de la fuite d’information sur le projet de Bain-des-Dames. Je le [Hassen Fakim] connais bien. Il ne m’a jamais donné des informations. “Li pa pou donn sa Paul Bérenger”. La réputation de la famille Fakim est très importante », affirme Navin Ramgoolam. Le CEB reproche à Hassen Fakim d’être impliqué dans une fuite d’information portant sur le projet de centrale à gaz aux Grandes-Salines. Hassen Fakim a été suspendu par sa direction suivant les conclusions d’un comité d’enquête. Ce comité d’enquête a été initié en début d’année suivant une Private Notice Question (PNQ) de Paul Bérenger adressée le 3 novembre 2015 au ministre des Services publics Ivan Collendavelloo. Cette PNQ portait sur le projet de centrale à gaz initialement annoncé aux Grandes-Salines. À l’Assemblée nationale Paul Bérenger avait déposé une copie d’une lettre, en date du 8 octobre 2015, qui avait été signée par le directeur général du CEB et adressée au Senior Chief Executive du ministère. Dans cette missive, le no 1 du CEB avait insisté sur le fait que le projet d’aménagement des cuves et la construction d’une centrale thermique sont « de la plus haute importance nationale » et que « tout retard supplémentaire peut avoir des conséquences sérieuses sur la fourniture d’électricité à partir de 2018 ». Le CEB et le ministère souhaitaient déterminer comment Paul Bérenger a pu avoir accès à cette correspondance ; ce qui avait conduit à l’institution d’un comité d’enquête en début d’année.

Coups de feu à l’ambassade de France

Navin Ramgoolam commente aussi les coups de feu tirés en direction de l’ambassade de France à l’île Maurice et l’hôtel Saint-Georges, à Port-Louis, survenus tôt lundi 30 mai. Navin Ramgoolam affirme que « mo ti dir bizin fer attention » et soutient que l’île Maurice doit « garder sa neutralité » par rapport aux positions adoptées par des pays étrangers.

Relève au PTr

Navin Ramgoolam déclare qu’il « faut former les jeunes pour prendre la relève au PTr » ; ajoutant avoir « de l’expérience » et qu’il est prêt à la transmettre aux jeunes.

Lire le compte-rendu complet dans Le Défi Plus ce samedi 4 juin.