Navin Ramgoolam : «Avec Arvin Boolell et Shakeel Mohamed, nous aurons deux guerriers au Parlement»

Le leader du Parti travailliste a choisi de tempérer ses propos. Lors du dernier meeting du PTr en marge de l'élection partielle au no 18 [Belle-Rose/Quatre-Bornes], Navin Ramgoolam est revenu sur sa déclaration à l'effet que Arvin Boolell serait le leader du groupe parlementaire travailliste s'il remportait l'élection partielle.

Cela ne veut pas dire que le rôle de Shakeel Mohamed va diminuer, a affirmé Navin Ramgoolam. « Il est aussi un guerrier. On aura deux guerriers. Les autres parlementaires sont aussi bons. Aster si zot anvi li res koumsa, be li pou res koumsa mem», a déclaré le leader des rouges à la foire de Belle-Rose ce vendredi 15 décembre.  

Navin Ramgoolam a pris pour cible Roshi Bhadain qu'il a qualifié d'éléphant dans un magasin de porcelaine : « Il a dit que la banque de Dawood Rawat m’avait donné de l’argent pour acheter mon campement. La police m’a convoqué. J’ai pris un emprunt avec garantie. Il doit voir ce que mon grand-père possède dans le Sud. J’ai une question pour Roshi Bhadain. Kisannla so piti pe res dan centre Londres dan enn apartman ?»

De son côté, Arvin Boolell a demandé aux habitants de venir voter et de ne pas s’abstenir. Il a affirmé que c’est le PTr qui va éclairer la vie de chaque Mauricien. « Il faut de la sécurité dans ce pays. On va redresser l’économie. On doit consolider ce que nos aînés ont fait. Navin Ramgoolam a pris l’engagement que 50 % des candidats aux prochaines élections générales seront des nouvelles têtes. La politique veut dire qu’il faut avoir une vision. Il faut voter pour le candidat du PTr. Il ne faut pas s’abstenir. »

Arvin Boolell a reconnu qu'il y avait des manquements au PTr. Selon lui, le parti a corrigé ses erreurs. Il a aussi affirmé que le gouvernement a déjà fait alliance avec le Mouvement militant mauricien (MMM) : « Il y a des consignes pour voter pour le MMM. Il faut un vote intelligent. L’avenir c’est le PTr. » 

En ce qui concerne Roshi Bhadain, Arvin Boolell estime qu'il ne comprend pas les dossiers : « Il a vendu un secteur où il y a la démocratisation de l’économie. Il a tué ce secteur qui est l’offshore. »