Navin Beekarry, le directeur général de l’Icac, participait, samedi, au Transparency Mauritius Youth Parliament, qui cadrait avec la Journée internationale de la lutte contre la corruption. Une trentaine de jeunes y ont fait un exposé. Ils avaient pour tâche de soulever des propositions axées sur la lutte contre la corruption dans le pays.
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« Les jeunes sont l’avenir du pays. Il serait bien qu’ils réalisent qu’ils doivent être partie prenante dans la lutte contre la corruption. Ce serait un pas en avant, si on pouvait développer une formule, avec le coup de main des jeunes », a laissé entendre le directeur de la commission anti-corruption (Icac).
Rajen Bablee, de Transparency Mauritius, a, lui, fait ressortir que l’événement vise à donner l’occasion aux jeunes de venir de l’avant avec des propositions contre la corruption. Celles-ci, dit-il, seront compilées en un rapport et le document sera soumis en février à la Présidence et à la presse, entre autres.
Amanda L’Éveillé, l’une des intervenantes, a axé son exposé sur le financement des partis politiques. Elle a souligné que la compagnie qui finance un parti politique « ne doit rien attendre en retour ». Or, dit-elle, tel ne serait pas le cas actuellement. Ce qui, selon la jeune femme, constitue une forme de corruption.
« On doit s’inspirer du système adopté au Danemark et dans d’autres pays scandinaves, ainsi qu’en Suisse ou à Singapour. Ce sont des pays modèles », dit, pour sa part, Vishaya Saddul, une autre intervenante, âgée de 20 ans.
Nundish Ramkissoon, âgé de 24 ans, avait axé son exposé sur la Prevention of Corruption Act (PoCA). Il est d’avis que cette loi devrait être amendée de sorte à ce que le gouvernement « ne puisse intervenir dans des enquêtes menées par l’Icac ».
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