National Security Services bis ? : zoom sur un nouveau service de renseignements

Un service de renseignements bis. Il fallait oser, le Commissaire de police l’a fait depuis la mi-2017. Pourquoi un tel service alors qu’il existe déjà le National Security Service ? Doté de supersoldats, il est censé veiller à la sécurité de l’État, scruter les agissements de groupuscules, de malfrats et fournir des informations aux Casernes centrales et aux autres unités de la police.

La mission des éléments de cette unité spéciale, triés sur le volet, est de glaner des informations sensibles qui pourraient aider à garantir la sécurité du pays. Ils sont furtifs, agissent presqu’incognito, en civil. Sur le terrain, ils sont curieux mais efficaces. Leur mode opératoire est de se fondre dans la masse, privilégiant la camaraderie, de feindre, en jouant souvent aux bienfaiteurs sans se faire remarquer. Le but est de tirer le plus d’informations possibles qui finiront aux Casernes centrales dans le bureau du commissaire Mario Nobin.

Qui de mieux que le Deputy Commissioner of Police (DCP) Krishna Jhugroo pour diriger cette troupe spéciale ? Déjà dans les bons carnets du gouvernement, il est l’homme idéal pour mener à bien cette mission, à la tête de l’unité d’élite. Car il s’agit ici de tout faire pour trouver ou chercher, tout ce qui a trait à la sécurité de l’État. Quand on dit tout, c’est tout. Il s’agit de faire un gros balayage, un scanning complet. Tout y passe, dans les moindres détails : têtes brûlées, quartiers chauds, groupuscules, grandes gueules notoires... Toutes les informations recueillies doivent atterrir chaque jour devant le commissaire de police (CP) qui, lui, les transmet au Bureau du Premier ministre qui jugera quelles actions prendre.

«Excellents et justes»

Ce National Security Service (NSS) bis est les yeux et les oreilles des Casernes centrales, toutes unités confondues. Les hommes de cette unité sont méticuleux dans leur approche, discrets mais efficaces. Pourtant, ce ne sont que des policiers affectés à la Special Support Unit (SSU) qui prête main-forte à l’Anti Robbery Squad. Ils ne sont qu’une dizaine dans cette escouade spéciale sur laquelle le CP et le gouvernement s’appuient. Ce qu’ils ramènent est pris très au sérieux, car il s’avère que leurs résultats jusqu’ici sont considérés comme « excellents et justes ».

Ils font du « intelligence gathering » et refilent les informations obtenues à la CCID, l’Adsu, ou la CID qui peuvent alors agir avec sûreté et promptitude et ramener des résultats probants.

Finalement, ce NSS bis est jugé performant aussi bien par le CP et par le PMO.

Des éléments de la SSU dans l’équipe

Ce sont des éléments de la Special Support Unit (SSU) provenant de différentes sections qui ont été choisis pour intégrer l’équipe spéciale. Ces policiers sont souvent discrets et n’ont pas été confrontés à des situations où ils ont dû être sur le devant de la scène. Pour les recoupements d’information, il est préférable d’avoir quelqu’un qui puisse agir avec la plus grande sensibilité. Les opérations nécessitant la participation de policiers «  undercover » sont souvent réalisées par les hommes de cette unité.