Les cas de plusieurs propriétaires d’autobus et de ‘contract buses’, de chauffeurs, de receveurs d’autobus et de chauffeurs de taxi seront bientôt examinés par un comité disciplinaire. Il tranchera sur l’avenir de ces contrevenants.
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Comportements abusifs ; non-respect du calendrier de travail ; refus d’embarquer des passagers… Un millier d’infractions ont observées par la National Land Transport Authority (NLTA) au niveau des opérateurs du transport public. Ces cas ont été référés au comité disciplinaire de cette instance qui a été constitué la semaine dernière et qui sera présidé par l’avoué Nutanesh Ramasawmy.
Il incombera à ce tribunal de décider s’il compte se pencher sur tous les cas. « Ces cas référés par la NLTA s’étalent sur ces deux dernières années. Nous avons compilé tous les cas que nous pensons être une faute grave. C’est au tribunal de déterminer si ces cas méritent tous une attention particulière ou s’il va tout simplement se contenter de se prononcer sur les cas les plus graves », confie une source à la NLTA. Elle ajoute que les cas qui reviennent le plus souvent portent sur l’incapacité de certains opérateurs d’autobus individuels à assurer un service régulier. « Les habitants des régions rurales sont bien souvent contraints à attendre une heure, voire plus pour avoir le bus. Les jours fériées et durant le week-end, cela peut être pire », fait-on part à la NLTA.
Si l’autorité régulatrice du transport terrestre à Maurice était en droit d’appliquer des sanctions contre ceux qui ne respectent pas les règles, on explique que ces mesures « étaient trop dérisoires ». « La sanction qu’on pouvait appliquer était essentiellement une suspension de quelques jours. C’étaient les mêmes récidivistes qui étaient dénoncés. Au final, les sanctions infligées à ces opérateurs ne faisaient plus peur. Il y avait donc urgence à venir de l’avant avec des actions plus sévères », fait ressortir un cadre de la NLTA.
Le tribunal présidé par Nutanesh Ramasawmy sera ainsi en droit d’ordonner la révocation d’une licence d’autobus. « Avec ce tribunal, ce n’est pas que les propriétaires de ces véhicules qui seront inquiétés, mais aussi bien les chauffeurs et les receveurs d’autobus », fait valoir une source au ministère du Transport.
Les ‘contract buses’ sont aussi dans le viseur de la direction de la NLTA, qui considère qu’il y a « des abus répétitifs » dans ce secteur. « Ces ‘contract buses’ sont autorisés à véhiculer un groupe de passagers seulement, notamment des employés. Mais plusieurs embarquent d’autres passagers, ce qui est illégal. C’est une vraie mine d’or pour ceux qui conduisent ces ‘contract buses’ », observe-t-on à la NLTA.
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