Cela fait un an depuis que la Miss Mauritius 2012 a posé ses valises en Australie. Nathalie Lesage était de passage chez nous, le temps de quelques semaines de vacances. Elle parle de son pays d’adoption et livre ses projets.
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Elle a marqué les esprits à travers ses actions sociales et son engagement auprès des enfants atteints de cancer. Il y a un an pourtant, la reine de beauté Nathalie Lesage a pris la décision de plier bagage et de se rendre en Australie. Une nouvelle vie, une nouvelle aventure avec son fiancé, laissant derrière elle famille et amis. C’est un choix mûrement réfléchi qu’a fait la jeune femme, aujourd’hui établie à Sydney.
Nathalie Lesage raconte qu’il y a un an, elle n’imaginait pas devoir faire face à autant de difficultés durant sa première année en Australie. Une année difficile, qui a aussi été ponctuée de belles rencontres avec des Mauriciens.
« À mon arrivée là-bas, j’ai décidé de rejoindre le groupe Facebook Mauritian in Sydney, histoire de sympathiser avec les d’autres Mauriciens établis là-bas », raconte-t-elle. Patriote jusqu’au bout des ongles, elle propose aux autres Mauriciens un déjeuner le jour de l’Indépendance, afin de marquer le coup. « Cela fait toujours plaisir de retrouver des gens qu’on connaît. Je suis même tombée sur une de mes anciennes voisines à Maurice », explique-t-elle.
Les six premiers mois en Australie ont été les plus durs de sa vie. « J’ai vécu des phases difficiles, je ne trouvais pas de travail. J’étais perdue et je n’avais plus confiance en moi », confie-t-elle.
Durant plusieurs années, j’ai été très complexée par mon poids. La première chose que l’on faisait, avant même de demander de mes nouvelles, c’était un commentaire sur mon poids»
L’ancienne miss explique que durant ces mois, elle a entamé une cure, afin de retrouver confiance en elle. « Je dévorais des livres sur le développement personnel, sur l’alimentation et la méditation. Cette phase a été un renouveau pour moi. Durant plusieurs années, j’ai été très complexée par mon poids. La première chose que l’on faisait, avant même de demander de mes nouvelles, c’était un commentaire sur mon poids : “tu as maigri, tu as grossi” ».
Poursuivie par son image de Miss, elle a toutefois su garder la tête haute. « Ces commentaires m’ont détruite, mais m’ont permis de me reconstruire », explique celle qui délaisse son obsession de perdre du poids. Durant sa phase d’adaptation en Australie, elle en profite aussi pour changer de mode de vie. Elle participe à des marathons, change son alimentation. « Cette fois, ce n’était pas pour le regard des autres que je le faisais : c’était pour moi », lance-t-elle.
Après six mois d’attente, l’ancienne Miss décroche un emploi comme consultante pour Elabor8 dans le domaine du marketing, une start-up figurant dans le top 100 des meilleures entreprises en Australie. « J’ai enfin trouvé ma voie et retrouvé mes repères. J’ai appris à accepter le regard des gens et surtout à m’aimer. »
C’est une femme épanouie et nouvelle qui était de passage dans son île natale, guidée par son envie de partager son vécu et ses expériences. « Aujourd’hui, tout ce que je souhaite, c’est transmettre mes connaissances, afin que personne ne vive ce que j’ai vécu. C’est pour cela que je projette de lancer mon blog, afin de présenter l’envers du décor. Les gens ne connaissent que le côté glamour, ce que je laisse transparaître à travers les réseaux sociaux ».
À travers son blog, Nathalie souhaite aider d’autres jeunes qui, comme elle, aimeraient se surpasser et surtout apprendre à s’accepter. Bien dans sa peau, elle dit voir la vie différemment aujourd’hui. La jeune passionnée de social avait entamé un combat pour les enfants atteints du cancer à travers son projet Make a Wish, peu après son couronnement.
« J’ai essayé de faire du social en Australie, mais les choses sont différentes et les lois sont plus strictes », explique-t-elle. Cette dernière offre toutefois de son temps aux sans-abri. En quittant Maurice, Nathalie Lesage a laissé une partie d’elle, une partie du travail qu’elle a accompli auprès de ces enfants malades qu’elle affectionne.
« Je me suis promis que, malgré la distance qui me sépare d’eux, je poursuivrais le travail commencé. J’ai profité de mon passage pour aller me renseigner sur les différents changements dans les hôpitaux. Je veux continuer ce que j’ai commencé, même à des kilomètres. à travers Skype, Whatsapp, je serai présente pour ces enfants. Mon combat continue », affirme-t-elle.
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