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Nadiya, orpheline de mère : de Port-Louis au pays de l’oncle Sam

Nadiya Jaunbocus en compagnie de son père et de sa grand-mère (à dr.). Nadiya Jaunbocus en compagnie de son père et de sa grand-mère (à dr.).
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Nadiya Jaunbocus fera un long voyage. Cette ex-élève du Queen Elizabeth College quittera sa ville natale de Port-Louis pour poursuivre ses études à l’université de Wesleyan dans l’État américain de Connecticut. Rencontre.

Nadiya Jaunbocus, lauréate du Higher School Certificate (HSC) de la cuvée 2017, vivra bientôt l'American Dream. Elle fait partie des 30 boursiers mauriciens qui mettront bientôt le cap sur les États-Unis.

Âgée de 18 ans, Nadiya Jaunbocus est passée par des épreuves difficiles durant son enfance. Orpheline de mère depuis l’âge de trois ans, elle vit depuis avec sa grand-mère. Son père est marchand de glace sur la plage de Mont-Choisy.

Nadiya confie qu’elle n’osait même pas songer à l’American Dream. D’autant que les États-Unis lui semblaient une terre inconnue. Mais c’est sur les conseils de quelques-unes de ses ex-amies du QEC qu’elle a finalement opté pour faire des études aux États-Unis. C’est ainsi qu’elle a osé rêver d’un avenir meilleur au pays où « the sky is the limit ».

Nadiya en compagnie de son père Nazir.

Élève brillante, la boursière a participé à de nombreux débats comme la MUN Conference en deux occasions au niveau secondaire. Elle a remporté le titre de « best delegate » les deux fois.

Nadiya Jaunbocus en compagnie de l’ambassadeur américain à Maurice,  David Reimer.
Nadiya Jaunbocus en compagnie de l’ambassadeur américain à Maurice, David Reimer.

Malgré son « parcours impressionnant », elle reste humble. « Je n’étais pas vraiment une élève modèle. Je n’étais pas du genre à rester tranquille en classe. J’exprimais mes opinions clairement, quand je n’étais pas d’accord et souvent je participais activement à des activités extrascolaires, même en périodes d’examens ».

Durant son temps libre, elle s’adonne à la lecture. Nadiya passe beaucoup de temps avec des livres. Ses écrivains préférés sont Arundhati Roy, l’auteur de The God of Small Things, et John Green.

Elle a choisi le pays de l’Oncle Sam « à cause de son système de “liberal arts” qui permet d’avoir un choix varié pour des études ».

« La beauté du système américain, c’est que ce pays a un programme assez ouvert et cela est parfait pour moi qui n’est pas sûre dans quelle direction aller », explique-t-elle. Son cœur balance entre la biologie moléculaire et la « Computer Science » qui, selon elle, sont des domaines qui peuvent mener vers des métiers porteurs à Maurice.

Pour obtenir cette bourse d’études, la jeune Portlouisienne a fait beaucoup d’efforts. « Les examens du Scholastic Aptitude Test (SAT) se tenaient au même moment que les examens du HSC. Du coup, j’ai dû redoubler d’efforts et trouver un équilibre pour réussir les deux », confie-t-elle.

Même si Nadiya est triste de quitter l’île et sa famille, elle part aux États-Unis avec l’idée de relever des défis pour gagner le cœur de ce pays pour un meilleur avenir.

« Toujours avec le sourire, malgré les difficultés » : est la devise de la jeune Nadiya.

  • defimoteur

     

 

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