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Myrella Sevathiane Dansant : «Il faut arrêter de travailler comme des amateurs»

Les élus de la municipalité de Quatre-Bornes, Myrella Dansant et le maire, Dooshan Ramluckhun.

Il a été question des inondations à St-Jean, Quatre-Bornes, hier dans l’émission Au Coeur de l’Info, animée par Florence Alexandre. La conseillère du PMSD à la mairie de Quatre-Bornes, Myrella Sevathiane Dansant, a été très critique envers les autorités. Quant au maire de la ville des fleurs, il affirme croire dans « les actions et les solutions », rassurant qu’il y a un travail qui se fait. 

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Inondations à St-Jean, Quatre-Bornes : À qui la faute ? Quelles mesures pour éviter que le même scénario ne se reproduise ? Qui doit indemniser les familles affectées ? Ce sont autant de questions abordées par Florence Alexandre et ses invités. La conseillère bleue, Myrella Sevathiane Dansant, affirme que de janvier 2022 aux dernières inondations en date du 8 novembre dernier, « rien n’a été fait ». « Il y a eu des réunions, mais que sur papier. Rien n’a été fait dans le concret. Les autorités envoient des personnes sans expérience (des stagiaires) et sans aucune préparation aux réunions », se désole-t-elle. 

Myrella Sevathiane Dansant avance être venue avec plusieurs questions sur ce dossier après les inondations de l’année dernière. Comme Xavier Luc Duval, elle est d’avis que les problèmes d’inondations à Quatre-Bornes datent depuis la venue du métro dans cette ville. 

Elle ne passe pas par quatre chemins pour dire que la Land Drainage Authority (LDA) « a fauté ». « Il faut arrêter de travailler comme des amateurs pour ensuite venir mettre cela sur le dos du changement climatique. La LDA existe depuis 2017. J’aurais aimé savoir s’il y a un rapport en 2023. Si l’organisme ne fonctionne pas, il fait le dissoudre et venir avec une autre organisation », lance la conseillère municipale. 

Pour elle, « le mal est fait ». Elle préconise une table ronde avec tous les acteurs concernés, indépendamment des bords politiques, afin de trouver une solution face à ce problème. 

Le maire de Quatre-Bornes, Dooshiant Ramluckhun, évoque le changement climatique comme facteur provoquant des inondations à Quatre-Bornes. Face à la situation actuelle, il affirme qu’il y a des projets qui se feront au plus vite. « On aura recours à l’Emergency Procurement pour certains projets. Il y a un travail qui se fait, mais il y a des procédures qui prennent du temps », fait-il ressortir. 

 Il poursuit que la collaboration de tous les acteurs concernés est primordiale. « Il est grand temps qu’on prenne tout en main. Ce problème est temporaire. Nous travaillons. Je suis pour les actions et les solutions », indique ce dernier, donnant la garantie que ce problème sera résolu dans un proche avenir. 

Le député rouge, Osman Mahomed, qui a aussi une formation d’ingénieur, déplore que rien n’a été fait pendant un an et demi et que les inondations démontrent que quelque chose « ne tourne pas rond ». « On ne peut pas fonctionner par trial and error. Soit on sait ce qu’on fait soit on ne sait pas. Si un département ne fonctionne pas comme il le faut, il faut ‘take to task’ les officiers et non pas leur tarir d’éloges quand ils fautent », estime notre interlocuteur. 

Il soutient qu’il faut savoir si Metro Express Ltd (MEL) avait demandé à la LDA de faire une évaluation. « Si MEL ne l’a pas fait, le CEO doit démissionner et s’il l’a fait en écrit mais que la LDA n’a rien fait, la LDA doit fermer », lâche le parlementaire. 

La PPS Tania Diolle est d’avis qu’il faut un plan d’évacuation. « Les projets vont prendre du temps. Il y aura encore de la pluie. Il nous faut être prêts. Tania Diolle n’est pas un technicien, elle est une decision maker qui agit selon les recommandations de ses ingénieurs. Il nous faut un plan d’évacuation pour le worst case scenario », recommande-t-elle. 

Elle donne aussi la réplique à Myrella Sevathiane Dansant. Selon elle, il y a un travail qui a débuté. « On a commencé avec des trial pits. On ne peut pas juste creuser. Il faut ce investigative work avant de procéder avec les projets », explique Tania Diolle. Elle précise de plus qu’il y a « des choses qui ne sont pas sous contrôle ». 
 

 

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