« While Japan is not liable for the disaster under international law, officials said providing aid to Mauritius would fulfill a moral obligation and minimize any harm to Tokyo's international credibility », rapporte le Nikkei Asia dans sa version en ligne, ce vendredi 16 octobre.
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Selon l’article, le gouvernement japonais a commencé à envisager une aide économique à Maurice à la suite du naufrage du MV Wakashio, le samedi 25 juillet dernier, ainsi qu'au déversement de fioul dans les lagons du Sud-Est.
Les fonds, qui pourraient prendre la forme de subventions ou de prêts libellés en yens, sont destinés à aider le pays, qui dépend du tourisme, à se remettre de la fuite d'environ 1 000 tonnes de carburant du vraquier Wakashio.
L’auteur de cet article, Shohei kanaya, souligne que le ministre des Affaires étrangères Toshimitsu Motegi, avait parlé de coopérer avec Maurice, à une « échelle sans précédent » le mois dernier. Il avait déclaré aux journalistes que le Japon prévoyait d'envoyer une équipe ce mois-ci pour mener une enquête et que Tokyo travaillera en étroite collaboration avec d'autres pays et organisations impliquées dans les efforts de restauration.
Selon l’article, « Under international maritime law, spills of fuel or cargo oil from tankers are covered by a treaty first adopted in 1969 after the massive Torrey Canyon oil spill off the U.K. coast two years earlier. A separate treaty governs liability for spills from other cargo vessels, like the Wakashio. Both stipulate that ship owners are liable for damage caused by oil spills, except in certain limited circumstances, such as acts of war».
L’article ajoute : « In this case, that is Nagashiki Shipping, which owns the Wakashio. While the ship was chartered by Mitsui O.S.K. Lines at the time, the company is generally considered to have no legal responsibility ».
Selon l’article, le gouvernement mauricien compte réclamer des dédommagements à Nagashiki, propriétaire du vraquier, et à son assureur. Certains estiment que Maurice va exiger une forte somme d’argent, étant donné l'ampleur des dommages causés à l'économie et si cela se produisait, Nagashiki pourrait ne pas être en mesure de couvrir le coût total. Ainsi les solutions possibles, telle que l’aide financière du gouvernement, viendraient soulager la compagnie de ce fardeau financier.
Par ailleurs, offrir une compensation formelle « équivaudrait à une reconnaissance de la responsabilité juridique du gouvernement japonais », a déclaré un haut responsable du ministère des Affaires étrangères.
L’article ajoute qu’une aide générale « sans lien explicite avec l'accident permettrait de contourner ce problème tout en montrant la bonne foi de Tokyo »
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