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MV Wakashio : l’adjoint au capitaine avoue avoir menti à la demande du capitaine

Subodha Janendra Tilakaratna vêtu d'une chemise blanche dans l'enceinte de l'ancienne Cour suprême ce matin

L’adjoint au capitaine du MV Wakashio, Hitihamillage Subodha Janendra Tilakaratna a reconnu plusieurs erreurs de sa part et ayant conduit au naufrage du MV Wakashio sur les récifs de Pointe-d’Esny le 25 juillet 2020. C’était lors de son deuxième jour d'audition, ce mardi 9 février, dans le cadre des travaux de la Court of Investigation instituée pour faire la lumière sur le naufrage du vraquier battant pavillon panaméen.  

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Pressé de questions par l’ancien Puisne Judge Abdurrafeek Hamuth et ses deux assesseurs, Hitihamillage Subodha Janendra Tilakaratna a finalement admis des manquements au point qu'il a demandé au l’ancien Puisne juge de suspendre la séance pour qu'il puisse se revitaliser. 

Le premier manquement a été de ne pas avoir respecté la loi maritime qui stipule que même si le capitaine se trouve dans le bureau des commandes au moment de son repos, la responsabilité du navire est entre les mains de son adjoint, sauf, si le capitaine réclame la commande de vie voix.  A aucun moment le Chief Officer n'a pu répondre à la question si le soir du naufrage le capitaine lui avait repris la commande du navire. Le commandant s'est contenté de dire qu’il suivait les instructions du capitaine. 

Deuxième manquement : l’adjoint au capitaine a admis avoir menti dans une déposition officielle à l'effet que le naufrage serait dû au mauvais temps. Le numéro 2 dit avoir menti à la demande du capitaine. Il l’a fait car il ne pouvait prévoir que ce naufrage allait provoquer un drame écologique et il croyait que le capitaine allait pouvoir gérer les enquêtes.

Il a concédé qu’il n'a pas utilisé certains des équipements à sa disposition, qui auraient pu éviter le naufrage du vraquier.  

Autre point à retenir : lors de cette neuvième séance, le numéro 2 reconnaît qu’il était peut-être plus préoccupé par la nécessité de capter l'internet que la navigation du navire. 

Il affirme n'avoir jamais reçu d'appel de la National Coast Guard et qu'au moment où l'alarme s'est déclenchée, le capitaine visionnait un film. Mais à la question de l'ex-Puisne juge, qui voulait savoir ce qui avait provoqué le naufrage, il répondra que c’étaient les décisions du capitaine et les évènements.

 

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