De père en fils, les Muthy se sont bâtis une solide réputation dans la préparation des ‘Indian Sweets’ et du briani. Les commandes affluent pour les anniversaires, mariages et autres fêtes religieuses.
Depuis les années 80, c’est le fils Salim qui gère cette entreprise familiale fondée par le grand-père, en 1943, et qui est connue comme Muthy Sweets. À son tour, il a introduit de nouveaux produits pour le plus grand plaisir des fins gourmets. D’ici quelques jours, il ouvrira un nouvel emplacement à la rue Labourdonnais, où il présentera 52 variétés de gâteaux aux consommateurs.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21173","attributes":{"class":"media-image alignleft size-full wp-image-35160","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"568","alt":"Muthy Sweets"}}]]Muthy Sweets a eu un carnet de commandes bien rempli pour la fête Eid. Les commandes portent sur les mawa samoussas, ladoos, sutalfines, burfees, catelesses et brochettes, entre autres.
Pour cette occasion, la pâtisserie présente aussi ses spécialités maison, telles que les burfees aux amandes, aux dattes, des sutalfines au chocolat et au coco. On y trouve aussi des ladoos aux pistaches qui sont préparés pour une clientèle sélecte.
Salim explique que ce sont les sutalfines qui ont fait la réputation des Muthy et dont ils ont gardé le secret de cuisson depuis des générations. « Nos sutalfines peuvent être préservés pendant une quinzaine de jours », dit-il. Il parle aussi de « magache », un gâteau de sa création et qui est très demandé pour les mariages, fiançailles et autres événements.
Pour Salim, la pâtisserie est plus qu’une passion. « J’aime bien faire plaisir aux gens. » Il avoue qu’une commande pour un mariage peut lui rapporter au moins quatre autres commandes, grâce au bouche-à-oreille.
Il explique que, dans le passé, sa pâtisserie livrait jusqu’à 35 000 gâteaux par semaine. Mais depuis, dit-il, les temps ont changé. « Les gens ont diminué le nombre de gâteaux pour servir davantage le briani lors d’un mariage », dit-il. Ce qui explique qu’il a été contraint de réduire le nombre de ses employés. Toutefois, dit-il, il fait appel à eux lorsqu’il y a une commande importante.
Salim a aussi suivi des cours de pâtisserie française à l’école hôtelière. Ce qui explique qu’il a des commandes régulières pour les mariages chrétiens, fiançailles et anniversaires. « Nous pouvons offrir un service complet pour un mariage. » Il affirme qu’il reçoit aussi des commandes pour la fête de Divali. « Ce sont des commandes purement végétariennes et nous les respectons à la lettre », dit-il.
Les Muthy se sont aussi bâtis une réputation dans la préparation des briani. Son grand-père était un grand cuisinier, à tel point qu’il se rendait même à La Réunion pour aller cuire le briani. Il obtenait aussi des commandes de la Jummah Mosque et autres sociétés religieuses. Depuis qu’il a pris la relève, explique Salim, le travail marche bien. Les commandes proviennent de toutes les communautés. Il avance qu’il ne lésine jamais sur les ingrédients. Ce qui explique pourquoi son briani a un goût si particulier.
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