Interview

Muriel Yvon : «Le coworking est en plein essor»

En plus de rompre l’isolement, l’esprit de groupe contribue au renforcement de la motivation et de la productivité. C’est ce qu’estime Muriel Yvon, Community & Office Manager de The Ground Co-working Space.

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Vous allez démarrer les activités de The Ground Co-working Space en février. De quoi s’agit-il ?
Il s’agit d’un nouveau mode d’organisation, basé sur un espace de travail partagé, mis en place dans le but de favoriser les échanges et les synergies entre les entrepreneurs présents. Travailler dans un espace partagé est en plein développement. The Ground a opté pour le concept de coworking qui peut accueillir des entrepreneurs, des développeurs et des créatifs dans un espace de plus de 1000 mètres carrés. Il accueille aussi ceux qui souhaitent travailler dans des bureaux privatifs mais aussi des événements, des conférences et des causeries.

Quels sont les avantages liés à ce type d’espaces de travail ?
Le coworking permet tout d’abord de rompre l’isolement. C’est un concept très intéressant pour les porteurs de projet et les entrepreneurs travaillant seuls et de chez eux. Lorsqu’il est utilisé par des professionnels d’un même secteur d’activités, les échanges entre les membres permettent de s’enrichir mutuellement, de créer des synergies, des groupes de travail et des associations de compétences. L’esprit de groupe contribue au renforcement de la motivation et de la productivité.

Opter pour le coworking permet aussi de travailler hors de chez soi tout en n’ayant pas à supporter le coût d’une location de bureau classique. De plus, le fonctionnement du coworking est flexible car il est possible de réserver un espace pour une journée comme pour une année. Enfin, les espaces de coworking, situés dans des endroits facilement accessibles, sont bien équipés en mobiliers et matériels et disposent de bonnes connexions Internet.

Quels sont les clients que vous ciblez en particulier ?
The Ground vise des entrepreneurs, des développeurs, des créatifs et des « nomades ».

Avez-vous eu à faire face à des défis pour la mise en place de ce projet ?
Le facteur temps était un défi pour le lancement du projet. Nous avions déjà un espace mais il fallait le rénover de A à Z tout en s’assurant qu’il soit accessible au public le plus vite possible. Il nous a fallu faire preuve de patience et nous sommes presque à la fin de la rénovation.

Qu’est-ce qu’il implique en termes de frais ?
Il faut savoir que ‘The Ground’ est accessible 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Le Day Pass est à Rs 500 (24 heures). Pour le Nomad Pass (dix jours avec accès 24/7), il faut compter Rs 4 500. Pour le Resident Pass, c’est Rs 8 000 par mois 24/7. Nous avons aussi trois bureaux privés dont deux de 21 mètres carrés à Rs 15 000 et un de 10 mètres carrés à Rs 10 000, louables à l’année.

Pourquoi avoir choisi Cassis pour lancer ce type d’activités ?
C’est un choix évident pour plusieurs raisons. C’est un local qui appartient à IBL mais qui ne servait à rien. Cassis, se trouvant à la frontière de Port-Louis, est aussi idéal dans la démarche de la délocalisation des bureaux. Par ailleurs, le lieu permet à The Ground d’être à proximité de la capitale sans être dans le centre-ville.

 

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