Depuis plus de 30 ans, Mukesh Beedasee a réussi à placer son empreinte dans le secteur de la fabrication de stores vénitiens. Que ce soit en raphia, en bois ou en PVC, l’entrepreneur assure un produit de qualité. En même temps, il assure une protection efficace contre la lumière et une touche d’esthétique à l’environnement.
Largement reconnu dans l’aménagement de bureau et de varangues, le ‘blind’ est un choix prisé dans la décoration d’intérieur également. C’est ce qu’avance Mukesh Beedasee, fabricant de ‘blinds’ depuis plus d’une trentaine d’années. C’est dans son atelier à Vacoas qu’il se met au boulot à partir de 8h00 tous les jours. « Il y a une grande demande pour les stores vénitiens, plus connus comme les ‘blinds’ à Maurice. Je les propose en trois matières, notamment en raphia , en bois et en PVC », explique notre interlocuteur. Ses clients sont, non seulement des particuliers, mais aussi des groupes hôteliers ou des compagnies.
Mukesh Beedasee soutient que beaucoup de Mauriciens remplacent maintenant les rideaux par des ‘blinds’. « En effet, les blinds permettent de varier les ambiances dans une pièce, de jour comme de nuit. à titre d’exemple : de par ses lamelles en vertical, les blinds en PVC vous permettent de régler efficacement le taux de pénétration de la lumière naturel dans votre salon tout en préservant de manière optimale votre intimité », fait-il ressortir. Il avoue que ce sont les ‘blinds’ en rafia qui sont plus prisés par les Mauriciens. « En sus d’assurer une lumière optimale et une durabilité, les volets en ‘raphia’ offrent aussi une touche esthétique et antique à votre maison », poursuit l’entrepreneur. Toutefois, il avoue que cette matière première devient de plus en plus rare, occasionnant une hausse constante de prix.
Sur les traces de son grand-père
Mais d’où vient l’idée de se lancer dans le métier ? Après ses études, Mukesh Beedasee a travaillé dans une firme privée comme technicien pendant quatre ans. « Entre-temps, je travaillais avec mon grand-père qui faisait des blinds. D’ailleurs, c’est avec lui que j’ai appris le métier. A l’époque, il fabriquait des blinds avec du raphia et du ‘rotin bazaar’ », dit l’entrepreneur. Après le décès de son grand-père, Mukesh décide de prendre le flambeau. « C’est un métier qui me fascine depuis mon enfance et je ne voulais pas qu’il disparaisse », dit-il.
Aujourd’hui, il se dit satisfait de la réaction des gens. « Je reçois une moyenne de quatre commandes par mois. En fin d’année, les travaux sont plus nombreux. Des fois, je travaille jusqu’à 23h00 pour pourvoir faire la livraison à temps. » Pour l’entrepreneur, c’est un métier qui sera lucratif dans l’avenir. « Si vous faites un travail de qualité, pas la peine de chercher des clients. Ils viendront automatiquement vers vous », dit-il en conclusion.
Vie personnelle
Agé de 49 ans, Mukesh Beedasee est marié à Priya et est père de deux garçons âgés de 10 ans et de 15 ans respectivement. « Le fait que je travaille à mon propre compte cela me permet de mieux gérer mon temps et me consacrer à ma famille ». Il souhaite que ses fils prennent la relève tout en innovant. Ses passe-temps demeure le foot, la pétanque et les sorties en famille.
Question prix : (Les frais d’installation inclus)
Blinds en raphia : Rs 100 le pied carré
Blinds en bois : Rs 120 le pied carré
Blinds en PVC : Rs 110 le pied carré.
Selon Mukesh Beedasee, il faut compter un budget entre Rs 10 000
et Rs 15 000 pour une varangue de 200 pieds carrés.
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