À l’École des sourds de Beau-Bassin, Danièle Ramos, interprète en Langue des Signes Mauricienne (MSL), insiste sur l’importance d’une langue des signes ancrée dans la culture locale. Chaque langue des signes est unique, souligne-t-elle, et certains éléments typiquement mauriciens, comme le dholl puri, ne peuvent être expliqués qu’à travers des signes adaptés au contexte mauricien.
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Les assistantes enseignantes, Kathy Appadoo-Ramiah et Koomaladevi Naidu, témoignent des défis quotidiens : moqueries, isolement, malentendus… Elles observent également que les enfants qu’elles accompagnent signent très peu, leurs parents entendants ne maîtrisant pas la MSL. Une barrière de communication qui freine leur développement.
Toutes trois insistent sur l’importance d’apprendre au moins les bases de la MSL afin de créer un lien entre sourds et entendants, et de permettre à chacun de trouver pleinement sa place dans la société.
Pour Danièle Ramos, la vie d’une personne sourde sans langue des signes, « c’est comme regarder un match de foot sans son, sans ambiance, sans commentaires ».
Réalisation : Thirooven Gengan

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