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Mpox : le nouveau variant létal découvert en Suède, une première hors d'Afrique 

L'épidémiologiste d'État Magnus Gisslén, Olivia Wigzell, directrice générale par intérim de l'Agence de la santé publique, et le ministre suédois des Affaires sociales et de la Santé publique Jakob Forssmed ont assisté à une conférence de presse pour informer sur la situation concernant l'infection virale mpox, à Stockholm, le 15 août 2024 L'épidémiologiste d'État Magnus Gisslén, Olivia Wigzell, directrice générale par intérim de l'Agence de la santé publique, et le ministre suédois des Affaires sociales et de la Santé publique Jakob Forssmed ont assisté à une conférence de presse pour informer sur la situation concernant l'infection virale mpox, à Stockholm, le 15 août 2024

Une personne vivant dans la région de Stockholm a été diagnostiquée comme porteuse du sous-type clade 1 du virus du mpox - plus contagieux et dangereux -, une première hors d'Afrique, a annoncé jeudi l'Agence suédoise de santé publique.

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"La personne touchée a été infectée au cours d'un séjour dans une région d'Afrique où sévit une importante épidémie de mpox du sous-type clade 1", a expliqué Olivia Wigzell, la cheffe par intérim de l'agence suédoise de santé publique, pendant une conférence de presse.

L'agence de santé publique a confirmé à l'AFP dans un message qu'il s'agissait du variant du mpox du sous-type clade "1b", qui connaît une résurgence en République démocratique du Congo depuis septembre 2023.

La personne infectée en Suède a reçu des soins et des recommandations conformes aux réglementations en vigueur, a assuré Mme Wigzell.

"Nous estimons que la Suède est bien préparée pour diagnostiquer, isoler et traiter les personnes atteintes de mpox de manière sûre et efficace", a-t-elle ajouté.

"Qu'une personne soit traitée pour le mpox dans le pays n'implique pas de risques pour le reste de la population", a souligné dans un communiqué l'agence de santé publique.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) considère, pour l'heure, ce risque comme étant très faible, a-t-elle précisé.

L'épidémie actuelle, partie de la RDC, a ses spécificités, en premier lieu un virus plus contagieux et plus dangereux. Elle est provoquée par le clade 1 et par une variante encore plus dangereuse, le clade 1b. Son taux de mortalité est évalué à 3,6%.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché mercredi son niveau d'alerte le plus élevé au plan international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique.

Le clade 1b fait apparaître des éruptions cutanées sur tout le corps, quand les précédentes souches étaient caractérisées par des éruptions et des lésions localisées, sur la bouche, le visage ou les parties génitales.

Au total, 38.465 cas de mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1.456 décès, avec notamment une augmentation de 160% du nombre des cas en 2024 comparé à l'année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l'agence sanitaire de l'Union africaine.

© Agence France-Presse 

 

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